jeudi 28 octobre 2010

Quand tout va mal....

Tout va mal. Rien de flagrant, un peu comme si le malheur s'installait sournoisement en se frayant subtilement un chemin dans tous les sphères de ma vie. Mes projets avortent les uns après les autres, les déceptions s'enchaînent à une cadence hallucinante. Est-ce tout simplement la noirceur qui s'installe tranquillement à l'approche de l'hiver emportant avec elle un vent d'angoisse? C'est possible... Est-ce tout simplement une "écoeurantite" aiguë survenue à force d'accumuler les "bah, ce n'est pas grave, tout s'arrangera"? C'est possible... A force de toujours opter pour une vision positive des choses, force est d'admettre que la pensée positive n'est pas toujours la solution à tous les maux de la terre! On a beau être optimiste et tenter par tous les moyens de garder le cap mais être positif n'empêche pas le ciel de nous tomber sur la tête...

Ce n'est pas mêlant on dirait que j'ai attrapé le virus du syndrome prémenstruel annuel ! Pas moyen de desserrer les dents... Je crois que je bougonne même en dormant! Depuis un certain temps, je suis le seul personnage actif dans mes rêves, ce qui s'explique aisément puisque même dans mes songes je suis une vraie enragée! Même Morphée n'est plus capable de m'endurer... Elle refuse de me prendre dans ses bras et son absence me plonge dans l'insomnie.


Vous vous demandez sûrement ce qui se passe pour que je sois dans un tel état mais je ne saurais même pas vous répondre... C'est rien et tout à la fois... Une profonde et déprimante stagnation dans mon quotidien, un flot de mini mauvaises nouvelles qui m'obligent constamment à être en mode "cherchons une solution", des projets qui me permettent de rêver puis qui s'écroulent aussi rapidement qu'un château de cartes.... C'est une mère mono parentale complètement dépassée qui écrit ces lignes, c'est une amoureuse insécure qui enligne ces mots, c'est une enfant qui s'ennuie de l'appui de ses parents qui hurle à la nuit son épuisement...

Je sais pertinemment qu'après la pluie le soleil revient toujours ... Mais la pluie peut causer des inondations, peut réduire à néant des récoltes, peut faire sortir de son lit la rivière la calme qui soit... Oui le soleil revient toujours mais en attendant son retour, la pluie peut si elle le désire vraiment causer d'irréparables dégâts...

Je suis amère et enragée mais je sais que nombreux sont ceux et celles qui en ce moment même vivent le pire drame de leur vie... Au moment même où j'écris ces lignes, des gens portent en terre leur enfant, celle qui leur a donné la vie ou même l'amour qui les a accompagné leur vie durant... Qu'est-ce que mes petites petites frustrations alors? D'ailleurs, ne soyez pas inquiet pour moi, tout ira bien demain... Je ne demeure jamais très longtemps en mode négative... Je me relève, affiche un sourire sur mon visage et poursuivis gaiement mon chemin... :) Demain, si vous m'écrivez "j'espère que tu vas mieux", je ne penserai sans doute même plus à ce billet et répondrai "oui tout va très bien pourquoi"?

Ce n'est qu'un moment de cafard passager qui me quittera en même temps que les outardes que j'aime tant... Lorsque ces dernières s'envoleront vers la chaleur de d'autres contrées, elle emporteront ma peine avec elles... Demain promet d'être meilleur....

Mélanie :)

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vendredi 15 octobre 2010

kilos en trop, vergetures et compagnie!


J'ai déclaré la guerre à mon corps il y a de cela plus d'une décennie et depuis aucun traité de paix n'a été signé. Tant qu'il refusera de m'obéir, je me refuserai de l'aimer, c'est une question d'équité. Je le bouderai jusqu'à la fin de mes jours, s'il le faut... Chose certaine, je ne l'emporterai pas au paradis celui-là.. Cette enveloppe de chaire molasse, ce corps qui jour après jour me fou la honte... Je m'obstinerai à le garder caché, je le camouflerai sous une tonne de vêtement, peu m'importe tant que sa nudité demeure dans l'ombre. Aucun homme ne pourra le contempler à la lumière du jour, ni même à la lueur d'un rayon de lune tant qu'il reflétera une image si désolante. J'entends encore les hommes qui m'ont aimé me chuchoter tendrement: - "mais arrêtes, il est parfait ton corps"... Oui, il est parfait mon chéri parce que la sève te monte au cerveau et qu'un homme remplit de désir trouve obligatoirement tout beau tant qu'il peut explorer ce beau... Je ne suis pas dupe, je sais pertinemment que la perfection est somme toute à l'opposé de ce que je suis... J'ai eu un corps de rêve, autrefois... En effet, durant presque une année entière j'ai été canon. Oh oui monsieur, j'ai déjà eu une poitrine pleine et appétissante, un pur délice... Je me souviens vaguement d'avoir été la propriétaire d'un ventre plat dépourvu de vergetures... C'était l'année de mes seize ans, juste avant que je ne porte en moi la vie, juste avant que je n'apprenne à mes propres dépends que je ne possédais malheureusement une peau qui ne s'étire pas... Au contraire, elle se fend et se creuse jusqu'à former un paquet de petits chemins qui ne mènent nul part...

Mon ancienne belle-soeur parlerait de ses vergetures comme étant de petites flammes d'amour, preuves qu'elle a un jour donné la vie mais je dirais pour ma part que ces pseudos flammes d'amour ont flambé mon potentiel féminin réduisant à jamais en cendres mes chances de porter sciemment un minuscule bikini. Mon ventre a l'apparence d'une mappemonde en 3D et peu importe si la cause de ce relief de chaire est la production de mes adorables enfants, le résultat final demeure le même... Un aveugle en aurait pour des lunes à déchiffrer les milliers de petites rues sans issues qui recouvrent mon bas ventre... Toute une expérience tactile, des heures de plaisir :)Et que dire de mes rondeurs... Rien de dramatique, moins d'une dizaine de kilos en trop mais c'est amplement suffisant pour faire un amas de bourrelet à l'avant de mon jeans. La grande classe quoi! J'ai parfois l'impression que de dizaines de petites colonies de graisse tentent d'ériger leur territoire un peu partout... On dirait presque que les magnifiques rondeurs qui composaient autrefois ma poitrine ont fondus pour finir par s'échapper avant d'aller se loger dans mes hanches... Ma poitrine, sujet délicat... Au fait, est-ce vraiment une poitrine? On dirait plutôt deux pneus dégonflés suite à une crevaison qui s'est avérée fatale.. C'est incontestablement beaucoup plus qu'une simple fuite d'air... Dans le dictionnaire, -la poitrine de Mélanie- sert d'exemple d'antonyme pour l'expression "ce qui est pulpeux et ferme". Je pourrais les rouler, en faire de minis eggs rolls et les servir en entrées. Une bouchée et c'est terminé, à peine le temps d'y goûter :)Il m'arrive de détester à ce point l'image que me renvoie la glace que j'en deviens mal dans mon corps... Je frémis en songeant que plus les années passeront et plus la mollesse me gagnera... Un jour, la loi de la gravité en personne fera :-- "Ouach pauvre elle, que s'est-il passé ici"?? Elle tournera les talons et me citera en exemple... Et c'est alors que la pitié viendra me consoler :) Pathétique !

Ne soyez pas triste pour moi car l'éternelle optimiste que je suis ne se décourage pas pour si peu... :) Mes varices, mes vergetures, mes bourrelets ne sont en faits que des oeuvres d'art exécutés par un artiste anarchiste qui tentait de se rebeller contre la perfection... Je suis donc un chef d'oeuvre ! Ce n'est d'ailleurs qu'une question de temps avant que je n'apprécie mon potentiel physique car je sais que lorsque je serai morte et décomposée, je serai agréablement surprise par ce magnifique squelette dont je suis l'heureuse propriétaire :)


lundi 11 octobre 2010

En deuil de toi mon amie

* Si vous lisez ce texte via facebook, cliquez sur le lien ci-joint pour accéder à mon blog, l'écriture est plus grosse et le texte plus facile à lire www.melrose007.blogspot.com

Elle fait partie de ma vie depuis plus de six ans. Pas un seul jour ne s'est éteint depuis sans qu'elle n'en connaisse l'essence. Ma meilleure amie, la soeur que je n'ai jamais eu, ma complice de vie, celle qui égayait mes jours de par sa simple présence. Elle a essuyé du revers de sa main, l'océan de larmes que l'amour a fait déferlé sur mes joues. Elle a rit de mes anecdotes les plus colorées, à angoissée avec moi tandis que j'attendais des nouvelles qui tardaient à venir... Elle a saluée mes exploits et passé sous silences mes défaites... Mais que s'est-il passé pour que je ressente ainsi le besoin de m'éloigner de celle qui comptait tellement à me yeux? Moi qui avais tant besoin de sa présence, voila que j'ai volontairement choisi de couper les ponts, mais pourquoi une telle décision? Pour une série de cause à effet, du moins j'imagine... Je crois que notre amitié était devenue lourde à porter, lourde à traîner. Comme un vieux couple usé par le temps qui s'aime sans trop savoir pourquoi. Je l'aimais mon amie, je l'aime toujours mais je ne l'aime plus en même temps car si je l'aimais encore, je ne pourrais pas survivre sans elle. Il faut comprendre qu'elle était là lorsque plus personne n'y était, qu'elle sait ce que personne d'autre ne sait. Et toutes ces nuits blanches passées à parler de nos amours déchus, de nos erreurs mais surtout de nos aspirations futures... Nous avons parlé jusqu'à en perdre nos mots, nous avons rit à en perdre le souffle, nous avons pleuré à en perdre la cause de nos larmes. Elle me connaissait tellement, que c'est à elle que j'aurais confié mon éloge funeste, convaincue qu'elle était la personne désignée pour parler de moi, de mon passage sur cette terre, des choses que j'aurais voulu réaliser avant de mourir... Dans un coin de l'église, j'aurais acquiescé à chacun de ses mots, j'aurais ri à sa façon de décrire ma légendaire malchance. J'aurais caresser de mes ailes les larmes sur ses joues tout en l'écoutant dresser un portrait de moi des plus réaliste. Puis j'aurais pleuré à mon tour et ce même si les anges ne pleurent pas...

Nous étions en parfaite symbiose jusqu'à ce que le temps fasse son oeuvre j'imagine... Et son oeuvre fut si subtile que je ne parvins pas à recouvrir le fossé qui s'installa fallacieusement entre nous. Nos différences finirent par l'emporter sur cet amour sincère qui nous unissait pourtant. Car une véritable amitié est d'abord et avant tout basé sur l'amour et le respect. Certes, il ne s'agit du même amour que l'on porte aux hommes qui passent dans notre vie mais bien de cet amour qu'on voue aux membres de notre famille qu'ils soient de sang ou de coeur. Ma belle Krystel était ma soeur de coeur et de confidence. Nous étions différentes, si différentes... Elles si active, ne tenant jamais en place. Moi, si casanière et perdue dans mes pensées. Elle qui déteste la solitude et moi qui m'en nourris. Elle qui désirait une amitié exclusive n'aimant pas que d'autres fassent parties de ma vie. Moi, qui était heureuse de la savoir entourée par d'autres que moi... Elle qui est si intense dans ses émotions, moi qui relativise toujours tout. Deux femmes, deux antipodes. Mon don inné pour la procrastination a tôt fait de nous éloigner puisque cette amie que j'aimais tant avait visiblement besoin d'une amitié active voire quasi-quotidienne tandis que moi je crois en l'adage "une amie c'est comme les étoiles, tu ne les vois pas toujours mais elles sont toujours là"... Elle avait besoin de moi, plus que ce que j'étais capable de lui donner. J'avais besoin d'elle dans des moments précis de ma vie et pour plusieurs raisons, elle fut incapable d'y être.

Mettre fin à une si belle amitié c'est véritablement une peine d'amour... C'est réapprendre à vivre sans elle. C'est me faire violence mille fois par jour pour ne pas prendre mon cellulaire et lui texter un "salut miss, tu ne devineras jamais ce qui vient de m'arriver"... C'est ne plus avoir accès à ses confidences, à ses éclats de rire, aux larmes qui creusent des rigoles le long de ses joues. J'ai l'impression de souffrir du syndrome du membre fantôme comme ceux qui se font amputer un membre mais qui le sentent encore comme s'il était toujours là. Je sais bien que je pourrais prendre le téléphone et simplement lui dire que je regrette ma décision, lui expliquer à quel point elle me manque et que ma vie sans elle a perdue de son éclat mais je ne veux pas, je peux pas. Je dois continuer ainsi, persuadée que les amitiés changent au rythme des saisons de notre vie. Que de nouvelles personnes doivent entrer dans la danse afin de nous apprendre de nouveaux pas. L'amitié ne devrait jamais être exclusive. Je n'arrive toujours pas comprendre pourquoi je laisse ainsi partir ma meilleure amie sans tendre la main pour la retenir. Au fond de moi, je connais assurément la réponse sinon ce texte n'aurait jamais eu lieu d'être.

Je t'aime mon amie, je t'aimerai toujours. Voila pourquoi aujourd'hui je te dis vas, envoles toi. Vas vers ton destin, vas là où la vie t'appelle. Sans doute nous reverrons-nous un jour, sans comprendre, sans nous souvenir du pourquoi du comment nous en sommes un jour venu à couper les ponts.

Mel xx

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Il s'appelle Antoni...

L'amour je n'y croyais plus, enfin plus vraiment... J'y croyais pour les autres, pour ceux qui affirment en être foudroyer mais j'avais pour ma part abandonner l'idée d'explorer de nouveau ce sentiment en toute confiance. Car aimer signifie devenir vulnérable dans les bras d'un autre. Cela comporte plusieurs risques, trop de risques... L'amour implique de se laisser aller, de laisser son coeur parler au détriment de sa raison... Car aimer c'est en quelque sorte perdre nos repères afin d'en construire de nouveau. C'est découvrir de nouveaux horizons dont on ne soupçonnait pas l'existence jusqu'à présent. C'est entrer dans un monde qui nous est inconnu, c'est découvrir l'univers de l'autre sans savoir s'il nous conviendra, s'il fera bon d'y vivre. L'amour, c'est raconter notre histoire encore une fois, c'est tenter d'expliquer à l'autre les chemins empruntés jusqu'ici. C'est se dévoiler encore une fois, c'est se rendre vulnérable aux jugements, au rejet... Entamer une nouvelle relation c'est ressasser encore et encore les souvenirs qu'on veut pourtant oublier, c'est raconter nos erreurs passés en espérant que l'autre n'en soit pas offusquer. C'est recommencer encore une fois...

Aimer de nouveau signifie également analyser qui est ce nouveau personnage qui fait subitement son entrée dans les pages de notre vie. C'est apprendre encore une fois à faire confiance, à croire, à espérer. C'est lui remettre les clés de notre vérité intérieure en espérant qu'il en fasse tout autant. C'est croire en ses paroles et ce même si on ignore si elles sont mensonges ou vérités. C'est croire que ses mains ne dansent que sur notre corps, qu'il n'est pas de ceux qui dansent à plusieurs... Oh comme l'amour est risqué surtout lorsqu'il en est à ses premiers bruissements d'ailes...

Il temps pour moi de vous présenter mon nouvel amour. Cela fait quelques mois déjà mais je me devais de ressentir cet amour jusqu'à dans l'antre de mes entrailles avant de me déclarer haut et fort amoureuse. Je ne savais pas, je n'étais pas certaine... A force de mettre l'emphase sur les risques conséquents à l'amour, j'en oubliais les bienfaits... J'avais si peur de souffrir de nouveau ou même simplement d'être déçue que je m'auto-punissais en fermant ainsi mon coeur.


Certes, il est probable que je verse des litres et litres de larmes. Il est possible que je souffre à en maudire de nouveau l'amour. Mais, il est également possible que je connaisse l'extase de ces instants partagés où plus rien ne compte si ce n'est que la symbiose de deux âmes qui se fusionnent. Il est envisageable que je connaisse un pur bonheur, celui-là même qui nous emporte ailleurs, là où il est si bon d'être. Il est possible que j'apprenne de cet homme, qu'il m'aide à évoluer, à m'aimer telle que je suis. Il n'est pas impossible que je connaisse enfin le grand amour, celui qui m'accompagnera les jours de tourments lorsque plus rien n'ira... Et si c'était lui qui tiendra ma main lorsque je fermerai les yeux pour la dernière fois en murmurant: - ne crains rien, je t'attendrai... Et si à force de craindre d'être blessée je prenais en fait le risque de passer à côté de l'amour et de tout ce qu'il peut apporter?

Il se nomme Antoni. Il a les cheveux noirs d'ébène et une gueule à vous faire rougir. Sous son regard d'homme se cache celui d'un gamin qui craint les monstres de la nuit. Ses mains usées par le travail sont pourtant capable de grandes douceurs:) Mon bel adonis aime la beauté des femmes, c'est l'évidence même. De plus, il a la fougue d'un jeune adolescent découvrant les plaisirs de l'amour ce qui me fait craindre le pire... Et si son coeur était capable de loyauté mais que son corps en était incapable? Et s'il n'en tenait qu'à moi de faire refléter dans mes yeux une telle beauté qu'il en serait éblouit et que ses sourires m'appartiendraient alors jusqu'à la fin? Puisque je ne peux entamer une nouvelle relation dans le doute d'être un jour délaissée au profit d'une autre, je me lance et advienne que pourra... Ne me laissez pas un millier de message concernant la confiance et la jalousie. Admettez qu'il y a des hommes qui aime la gentes féminines plus que d'autres... Mon adonis fait parti de ce lot... Mais je crois sincèrement qu'il est capable d'aimer et que comme tout bon capitaine, il veut réellement amarrer son bateau à un port d'attache...

Il s'appelle Antoni, il est le père de deux jeunes matelots à l'aube de l'adolescence. Il est le fils d'une femme qui l'aime de tout son coeur de mère et il le lui rend en parlant d'elle avec un incommensurable respect. On m'a toujours dit qu'un homme traitera la femme de sa vie comme il traite sa mère. Dans ce cas, je n'ai rien à craindre, je serai intouchable.. Il est le frère d'une femme que je connais à peine mais qui semble être intelligente, intègre et engagée socialement. Il est le fils d'un homme qui semble encore le voir comme un petit garçon.

Voila, c'est tout ce que je sais de lui jusqu'à présent... Je connais à peine ses rêves, ses peines, ses angoisses, ses aspirations mais je connais les mots qu'il murmure le soir en s'endormant et cela me suffit amplement pour l'instant... Il s'appelle Antoni, il est mon nouvel amour, celui que j'aime d'avantage au fil des confidences et de nos éclats de rire. Il s'appelle Antoni et je suis désormais prête à prendre le risque de l'aimer car je ne peux plus risquer de passer à côté de l'amour... Qu'importe si je fais erreur, mes larmes me porteront ailleurs en temps et lieux...

Mel xx

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vendredi 8 octobre 2010

7 merveilles du monde



Un groupe de jeunes gens étudiaient en géographie les 7 merveilles du monde. .À la fin d'un cours, le professeur leur demanda de dresser une liste de ce qu'ils croient être aujourd'hui les 7 merveilles du monde. Presque tous les étudiants répondirent:


1-Les Pyramides d'Égypte
2-La grande muraille de Chine
3- Le Taj Mahal en Indes
4- Les statues de l'Île de Pâques
5- Les pyramides de Chichen Itza au Mexique
6- Le Colisée de Rome
7- L'Alhambra en Espagne

Tout en recueillant les réponses, le professeur aperçu qu'une jeune fille n'avait pas encore commencé sa réponse. Perplexe, il lui demanda gentiment si elle éprouvait des difficultés à répondre. La jeune fille lui répondit : "Oui, en effet; je ne peux vraiment pas me décider, il y en a tellement." Le professeur de lui répondit : "Dis-moi
ce que tu as trouvé, et je pourrai peut-être t'aider"


La jeune fille hésite, puis commence à écrire :

1- Voir
2- Entendre
3- Toucher
4- Sentir

Elle hésite encore un peu puis continue avec:

5- Courir

6- Rire

7- Aimer



(*Texte provenant du web mais modifié en grande partie)



Les 7 merveilles du monde ne sont pas celles érigées par l'homme... Mes merveilles à moi sont beaucoup plus belles, beaucoup plus grandioses...

Voici ma propre liste:



1- Mon aînée Megan-alexandra... Douce enfant qui semble porter en elle toute la sensibilité du monde. Qui de par ses mains de fées sait créer de si belles chose que j'en demeure ébahie. Jamais je n'oublierai l'incroyable sentiment que j'ai ressenti lorsque j'ai tenu cette petite boule d'amour dans mes bras pour la première fois. Je tenais au creux de ma main un miracle en soit. J'avais peine à croire que j'avais moi-même façonnée cette merveille qui depuis ce jour ne cesses de m'émouvoir...




2- Ma deuxième fille Krystina... Petite fille fougeuse qui tel un cheval sauvage poursuit sa route sans attache, sans remord. Elle galope librement au gré du vent, au gré de ses propres valeurs. Impossible de la retenir, de freiner son ardeur, de l'assagir... Petite femme à en devenir qui illumine ma vie de par son unicité. Rien ne l'arrêtera dans sa quête de liberté sauf peut-être l'amour qu'elle porte aux siens... Ce petit coeur d'or, cette merveille....




3-Ma cadette Talianna-Rose... Petite fleur qui a vu le jour bien avant le printemps.... Je la revois encore, si petite et si fragile... Se battant désespérément contre la fatalité, devant sa propre mort... Elle qui pourtant si minuscule à su remporter une incommensurable bataille soit celle de demeurer en vie... Mon ange, ma merveille, mon miracle en soit...




4- Les gens qui ont croisés mon chemin jusqu'à présent... De mon père à ma mère en passant par mes professeurs et mes meilleures amies, ils ont tous fait de ma vie ce qu'elle est aujourd'hui... C'est la rencontre de tous ces gens qui m'a inspiré à me dépasser, à m'amiliorer et surtout à aimer...




5-La nature que je contemple... Lorsque je contemple les nuances d'un ciel de Mai, je comprends alors à quel point le reste n'est que futilité.... Et lorsque la mer danse à mes pieds et que l'horizon semble s'étendre à l'infini je réalise à quel point je suis petite et que l'univers est grand...



6- L'amour sous toutes ces formes




7-La plume dont je me sers et qui m'est aussi indispensable que l'air que je respire



Quelle est votre liste? Quelles sont vos merveilles?

*Je viendrai compléter ce texte parce que je le trouve incomplet.

Mel xxx

Pour retourner à l'acceuil: http://www.melrose007.blogspot.com/




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vendredi 1 octobre 2010

Délia Tétreault: une sainte parmi mes ancêtres

Je suis l'arrière-arrière nièce d'une dame dont le nom est actuellement en processus de béatification à Rome. Tout comme le frère André, son coeur est conservé à proximité de son tombeau. En effet, Délia Tétreault était la soeur de mon arrière arrière grand-père. Je me plais à croire que cette sainte à en devenir et moi partageons en quelque sorte une partie du même code génétique... Que du sang pieux coule en mes veines, que son incommensurable amour pour les autres fait en quelque sorte parti de mon patrimoine familial... J'aime croire qu'il y a en moi une prédisposition génétique à la dévotion, au don de soi voire même à l'amour à son état pur. Je sais bien que mon ascendante à cette éminente sainte n'est qu'un hasard, que rien mis à part nos gènes commun ne me relit à elle, mais j'aime tout de même le fait que nous avons quelque chose en commun ne serait-ce que notre code génétique... L'amour et la grandeur d'âme n'est malheureusement pas une question de gènes, la preuve, son frère qui de par surcroît était mon arrière-arrière grand-père était un homme au coeur rongé par la méchanceté. En effet, selon la soeur de ma grand-mère, il était tout simplement le mal incarné... Quelle ironie n'est-ce pas? Comment une femme a pu mettre au monde qui de par sa grandeur d'âme changea à sa façon le monde, et un fils dépourvu de compassion humaine et dont le passage sur cette terre fut ponctué d'animosité?

Pierre Tétreault, frère de Délia était en fait le père de mon arrière-grand-mère Tétreault. Cette dernière, épousa mon arrière grand-père Savarie. D'ailleurs, la rue adjacente au camping Lac des Pins situé à St-Antoine-Abbé, (soit la rue Savarie), fut nommée ainsi par mon arrière grand-père Savarie. Le rang Savarie, sur lequel il érigea sa ferme ne tarda pas à se développer... Mon arrière-arrière grand-père Tétreault parvint tant qu'à lui à obtenir pour un prix dérisoire un lot de terre situé à l'extrémité du rang. Au dire de tous, il était un homme affable, radin, mesquin. Il était froid dépourvu de la moindre parcelle d'humanité. Donc, un hiver, mon arrière grand-père Savarie, qui pour sa part était un homme apprécié de tous, embarqua femme et enfants dans la carriole et se dirigea vers le village lorsqu'il croisa la carriole de son beau-père soit mon arrière-arrière grand-père Tétreault. Les chemins étaient alors impraticables car une tempête de neige sévissait sur le village. Tous savaient que le rang Savarie, surtout en hiver, n'était pas très large et que par conséquent une seule carriole ne pouvait passer. Le bonhomme Tétreault, insensible aux mauvaises conditions climatiques, força ses chevaux à accélérer la cadence... Lorsqu'il arriva à la hauteur de la carriole transportant sa fille et ses petits-enfants, il ne diminua pas la cadence bien au contraire... Il affubla un coup de fouet à ses chevaux, obligeant mon arrière grand-père à trouver refuge dans le fossé... Évidement, la carriole s'embourba dans la neige et il fallu presque deux heures au pauvre homme pour se sortir de là ...

Cela relative grandement les choses... La possibilité que la -sainteté- se transmettre de génération en génération de par le bagage génétique se dément lorsque je songe que le propre frère de Délia était un homme luciférien.... J'imagine que vous n'avez jamais entendu parler de Délia avant ce jour... Et pour cause, elle est quelque peu méconnue si ce n'est que par ceux qui la louangent et lui vouent une admiration sans borne... En fait, Délia Tétreault fonda la congrégation des soeurs missionnaires de l'immaculée conception qui s'étend dans 13 pays et qui comptent plus de 600 religieuses de 18 nationalités. Ces dernières sont engagées dans l'éducation, le développement sociales et l'accueil des immigrants. Elle est la précurseur des femmes sans frontière, elle a eu le courage de m'être ses idées en oeuvre et de se rendre directement dans les pays en développement afin d'ériger de nouvelles installations et former les recrues. Oh comme j'aimerais qu'elle inspire ma vie de par son exemple !!!

Bien que je sois flattée voire honorée de par l'indélébile lien qui me lie à elle, j'ai parfaitement conscience que la comparaison demeure très très subtile et que je ne chercherais à m'attribuer autant de mérite si on ascendant était un célèbre et pervers tueur en série... Ce billet aurait été fort différent... J'aurais alors proclamer haut et fort que la haine et la folie meurtrière ne sont assurément pas un facteur de génétique...

Mel xxx

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