dimanche 4 avril 2010

Ici c'est la cacophonie la plus complète! J'écrivais justement sur facebook cette semaine, qu' il y a certains jours où j'aurais envie de dire: "mon Dieu, peu importe ton nom aides-moi car tout cela est trop pour moi. J'aurais besoin d'une assistante-gérante pour m'aider un peu à gérer tout cela". Mon baluchon est si lourd à porter que je parvins à peine à avancer. L'échine courbée, le teint défait et le coeur au bord du précipice, je continue bien malgré moi à porter le poids de ma famille sur mes frêles épaules. Est-ce vraiment trop pour moi où est-ce simplement que je ne suis pas à la hauteur. Je ne peux que rire en songeant qu'il y a quelques années je proclamais haut et fort que je ferais mieux qu'une telle, que je serais meilleure que elle ou elle. J'étais alors convaincue que je saurais inculquée à mes filles les valeurs que je jugeais fondamentales, que je saurais tisser un noyau familial extrêmement serré, que je serais le ciment qui fusionnerait le tout. Certes, mes illusions et mon complexe de supériorité ne tardèrent pas à se dissiper lorsque la réalité me rattrapa de plein fouet. Je n'ai pas de souvenir concret relatif à ce moment précis où je compris que les choses ne seraient pas aussi faciles que je le croyais mais j'imagine aisément que cela se produisit au moment même où je me retrouva à la barre de ce bateau qu'est le mien. Comment ais-je pu croire un jour que je saurais être meilleur que les autres alors que je ne parviens pas à exceller au meilleur de moi-même... Impossible de passer sous silence mon incapacité à gérer convenablement tout ce qui est relatif à mon rôle de mère mono parentale. Il a tellement de frustration dans l'air que même que même les oiseaux qui pi cossent sur le terrain semblent frustrés...

Je me suis blessées au travail il y a près de trois semaines et afin voir positivement les choses, je tente maladroitement de me convaincre que ce n'est sans doute pas arrivé sans raison... Et si ma blessure était en fait une bénédiction divine visant à me permettre de prendre soin des miens et de reprendre en main les rênes familiales. Mon désir absolu est de parvenir à rétablir un climat harmonieux auprès de celles pour qui j'ai mis ma vie en veilleuse et ce peu de temps après mon seizième anniversaire. Je dois prioritairement poser resistance à ce climat de guerre qui semble vouloir s'installer entre nous. Je dois mettre un peu d'amour dans la balance...