samedi 27 novembre 2010

Soeurs pour la vie ...



Si mes enfants étaient carnivores, cela ferait longtemps qu'il ne me resterait qu'une seule fille... Laquelle resterait-il, je ne gagerais pas ma paie la dessus, mais il n'en resterait qu'une seule, cela j'en suis certaine... Mes adolescentes se disputent aux quatre minutes, top chrono. En fait, elles ne se disputent pas, elle s' entre tuent. On croiraient entendre une bataille de chat de ruelle, une lutte à finir entre deux redoutables matous. Je sais pertinemment que les disputes entre soeurs sont normales et que très peu de famille y échappe mais croyiez moi sur parole, je parle ici de véritable razzia... C'est la mer qui se déchaîne, les quatre vents qui se disputent le ciel, les astres qui se battent entre elles.... Par chance qu'elles ne sont pas jumelles, parce qu'il est évident qu'au moment de leur naissance, il y en aurait seulement eu une de viable! Et si par un hasard de circonstance la vie les avaient placées en même temps dans mon utérus, ce n'est pas de triplées que j'aurais accouchées mais bien de trois restants de foetus décédés au combat.... Mes filles dans le même utérus? Oubliez même l'idée...


Comment des enfants peuvent-ils se détester autant? Je sais bien qu'un jour elle auront besoin l'une de l'autre et qu'elles s'aimeront malgré le temps, la distance et leur différence mais en attendant, c'est moi qui n'en peux tout simplement plus de cette insupportable symphonie de cris qui résonnent constamment entres les murs de la maison... Mes filles ne se disputent pas, elles grognent! Qui grognera le plus fort? Qui montrera les dents le plus longtemps? Qui en viendra à mordre l'autre? J'ai parfois l'impression d'avoir perdu il y a fort longtemps mon rôle de chef de meute au détriment de mes enfants qui semblent être chef de leur propre meute... C'est parfois franchement découragement... Moi qui rêvais innocemment d'une famille unie au sein de laquelle l'entraide, l'amour et la camaraderie trôneraient allègrement... Isssshhhhh, j'ai lamentablement raté mon coup...



Il faut comprendre que de notre famille c'est la loi du -c'est pas moi c'est ma soeur- qui règne en permanence. Ce n'est jamais une, c'est toujours l'autre et étrangement aux dires de l'autre ce n'est jamais elle mais bien toujours l'autre... Donc à qui la faute, à l'autre ou à l'autre? Il m'arrive d'être à ce point désespérée que j'en viens à faire la sourde oreille et à me fermer complètement à leur chicane... La policière en herbe que je suis spécialisée en enquête de chicane enfantine commence à en avoir plus que assez de se faire porte-parole de ses enfants mal compris. Qui a commencé, qui a dit quoi à qui ? Et bien vous savez quoi? Je m'en fiche éperdument! Cela ne fait certes pas plaisir à mes pauvres enfants qui finissent par me lancer des :-"c'est ça, elle m'a dit cela et tu ne fais rien, c'est certain puisque c'est ta préférée"-! Pauvres petites filles incomprises, victimes d'un système familial corrompu...




C'est le même phénomène en ce qui concerne le ménage, que dis-je, l'incommensurable bordel qui trône en permanence... Pourquoi l'enfant X laverait-elle la vaisselle aujourd'hui tandis qu'il y en a deux fois plus que la veille? C'est injuste qu'elle doive laver trois tasses de plus que sa soeur... Pourquoi passerait-elle la vadrouille si sa soeur ne doit que passer le balais? Scandale!! Et si par malheur un verre traîne sur la table basse du salon, n'essayer pas de savoir qui l'a laissé là car vous obtiendrez toujours la même réponse:"c'est pas moi c'est elle"!!!



Mel xxx

P: N'hésitez pas à me laisser un commentaire =)

jeudi 28 octobre 2010

Quand tout va mal....

Tout va mal. Rien de flagrant, un peu comme si le malheur s'installait sournoisement en se frayant subtilement un chemin dans tous les sphères de ma vie. Mes projets avortent les uns après les autres, les déceptions s'enchaînent à une cadence hallucinante. Est-ce tout simplement la noirceur qui s'installe tranquillement à l'approche de l'hiver emportant avec elle un vent d'angoisse? C'est possible... Est-ce tout simplement une "écoeurantite" aiguë survenue à force d'accumuler les "bah, ce n'est pas grave, tout s'arrangera"? C'est possible... A force de toujours opter pour une vision positive des choses, force est d'admettre que la pensée positive n'est pas toujours la solution à tous les maux de la terre! On a beau être optimiste et tenter par tous les moyens de garder le cap mais être positif n'empêche pas le ciel de nous tomber sur la tête...

Ce n'est pas mêlant on dirait que j'ai attrapé le virus du syndrome prémenstruel annuel ! Pas moyen de desserrer les dents... Je crois que je bougonne même en dormant! Depuis un certain temps, je suis le seul personnage actif dans mes rêves, ce qui s'explique aisément puisque même dans mes songes je suis une vraie enragée! Même Morphée n'est plus capable de m'endurer... Elle refuse de me prendre dans ses bras et son absence me plonge dans l'insomnie.


Vous vous demandez sûrement ce qui se passe pour que je sois dans un tel état mais je ne saurais même pas vous répondre... C'est rien et tout à la fois... Une profonde et déprimante stagnation dans mon quotidien, un flot de mini mauvaises nouvelles qui m'obligent constamment à être en mode "cherchons une solution", des projets qui me permettent de rêver puis qui s'écroulent aussi rapidement qu'un château de cartes.... C'est une mère mono parentale complètement dépassée qui écrit ces lignes, c'est une amoureuse insécure qui enligne ces mots, c'est une enfant qui s'ennuie de l'appui de ses parents qui hurle à la nuit son épuisement...

Je sais pertinemment qu'après la pluie le soleil revient toujours ... Mais la pluie peut causer des inondations, peut réduire à néant des récoltes, peut faire sortir de son lit la rivière la calme qui soit... Oui le soleil revient toujours mais en attendant son retour, la pluie peut si elle le désire vraiment causer d'irréparables dégâts...

Je suis amère et enragée mais je sais que nombreux sont ceux et celles qui en ce moment même vivent le pire drame de leur vie... Au moment même où j'écris ces lignes, des gens portent en terre leur enfant, celle qui leur a donné la vie ou même l'amour qui les a accompagné leur vie durant... Qu'est-ce que mes petites petites frustrations alors? D'ailleurs, ne soyez pas inquiet pour moi, tout ira bien demain... Je ne demeure jamais très longtemps en mode négative... Je me relève, affiche un sourire sur mon visage et poursuivis gaiement mon chemin... :) Demain, si vous m'écrivez "j'espère que tu vas mieux", je ne penserai sans doute même plus à ce billet et répondrai "oui tout va très bien pourquoi"?

Ce n'est qu'un moment de cafard passager qui me quittera en même temps que les outardes que j'aime tant... Lorsque ces dernières s'envoleront vers la chaleur de d'autres contrées, elle emporteront ma peine avec elles... Demain promet d'être meilleur....

Mélanie :)

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vendredi 15 octobre 2010

kilos en trop, vergetures et compagnie!


J'ai déclaré la guerre à mon corps il y a de cela plus d'une décennie et depuis aucun traité de paix n'a été signé. Tant qu'il refusera de m'obéir, je me refuserai de l'aimer, c'est une question d'équité. Je le bouderai jusqu'à la fin de mes jours, s'il le faut... Chose certaine, je ne l'emporterai pas au paradis celui-là.. Cette enveloppe de chaire molasse, ce corps qui jour après jour me fou la honte... Je m'obstinerai à le garder caché, je le camouflerai sous une tonne de vêtement, peu m'importe tant que sa nudité demeure dans l'ombre. Aucun homme ne pourra le contempler à la lumière du jour, ni même à la lueur d'un rayon de lune tant qu'il reflétera une image si désolante. J'entends encore les hommes qui m'ont aimé me chuchoter tendrement: - "mais arrêtes, il est parfait ton corps"... Oui, il est parfait mon chéri parce que la sève te monte au cerveau et qu'un homme remplit de désir trouve obligatoirement tout beau tant qu'il peut explorer ce beau... Je ne suis pas dupe, je sais pertinemment que la perfection est somme toute à l'opposé de ce que je suis... J'ai eu un corps de rêve, autrefois... En effet, durant presque une année entière j'ai été canon. Oh oui monsieur, j'ai déjà eu une poitrine pleine et appétissante, un pur délice... Je me souviens vaguement d'avoir été la propriétaire d'un ventre plat dépourvu de vergetures... C'était l'année de mes seize ans, juste avant que je ne porte en moi la vie, juste avant que je n'apprenne à mes propres dépends que je ne possédais malheureusement une peau qui ne s'étire pas... Au contraire, elle se fend et se creuse jusqu'à former un paquet de petits chemins qui ne mènent nul part...

Mon ancienne belle-soeur parlerait de ses vergetures comme étant de petites flammes d'amour, preuves qu'elle a un jour donné la vie mais je dirais pour ma part que ces pseudos flammes d'amour ont flambé mon potentiel féminin réduisant à jamais en cendres mes chances de porter sciemment un minuscule bikini. Mon ventre a l'apparence d'une mappemonde en 3D et peu importe si la cause de ce relief de chaire est la production de mes adorables enfants, le résultat final demeure le même... Un aveugle en aurait pour des lunes à déchiffrer les milliers de petites rues sans issues qui recouvrent mon bas ventre... Toute une expérience tactile, des heures de plaisir :)Et que dire de mes rondeurs... Rien de dramatique, moins d'une dizaine de kilos en trop mais c'est amplement suffisant pour faire un amas de bourrelet à l'avant de mon jeans. La grande classe quoi! J'ai parfois l'impression que de dizaines de petites colonies de graisse tentent d'ériger leur territoire un peu partout... On dirait presque que les magnifiques rondeurs qui composaient autrefois ma poitrine ont fondus pour finir par s'échapper avant d'aller se loger dans mes hanches... Ma poitrine, sujet délicat... Au fait, est-ce vraiment une poitrine? On dirait plutôt deux pneus dégonflés suite à une crevaison qui s'est avérée fatale.. C'est incontestablement beaucoup plus qu'une simple fuite d'air... Dans le dictionnaire, -la poitrine de Mélanie- sert d'exemple d'antonyme pour l'expression "ce qui est pulpeux et ferme". Je pourrais les rouler, en faire de minis eggs rolls et les servir en entrées. Une bouchée et c'est terminé, à peine le temps d'y goûter :)Il m'arrive de détester à ce point l'image que me renvoie la glace que j'en deviens mal dans mon corps... Je frémis en songeant que plus les années passeront et plus la mollesse me gagnera... Un jour, la loi de la gravité en personne fera :-- "Ouach pauvre elle, que s'est-il passé ici"?? Elle tournera les talons et me citera en exemple... Et c'est alors que la pitié viendra me consoler :) Pathétique !

Ne soyez pas triste pour moi car l'éternelle optimiste que je suis ne se décourage pas pour si peu... :) Mes varices, mes vergetures, mes bourrelets ne sont en faits que des oeuvres d'art exécutés par un artiste anarchiste qui tentait de se rebeller contre la perfection... Je suis donc un chef d'oeuvre ! Ce n'est d'ailleurs qu'une question de temps avant que je n'apprécie mon potentiel physique car je sais que lorsque je serai morte et décomposée, je serai agréablement surprise par ce magnifique squelette dont je suis l'heureuse propriétaire :)


lundi 11 octobre 2010

En deuil de toi mon amie

* Si vous lisez ce texte via facebook, cliquez sur le lien ci-joint pour accéder à mon blog, l'écriture est plus grosse et le texte plus facile à lire www.melrose007.blogspot.com

Elle fait partie de ma vie depuis plus de six ans. Pas un seul jour ne s'est éteint depuis sans qu'elle n'en connaisse l'essence. Ma meilleure amie, la soeur que je n'ai jamais eu, ma complice de vie, celle qui égayait mes jours de par sa simple présence. Elle a essuyé du revers de sa main, l'océan de larmes que l'amour a fait déferlé sur mes joues. Elle a rit de mes anecdotes les plus colorées, à angoissée avec moi tandis que j'attendais des nouvelles qui tardaient à venir... Elle a saluée mes exploits et passé sous silences mes défaites... Mais que s'est-il passé pour que je ressente ainsi le besoin de m'éloigner de celle qui comptait tellement à me yeux? Moi qui avais tant besoin de sa présence, voila que j'ai volontairement choisi de couper les ponts, mais pourquoi une telle décision? Pour une série de cause à effet, du moins j'imagine... Je crois que notre amitié était devenue lourde à porter, lourde à traîner. Comme un vieux couple usé par le temps qui s'aime sans trop savoir pourquoi. Je l'aimais mon amie, je l'aime toujours mais je ne l'aime plus en même temps car si je l'aimais encore, je ne pourrais pas survivre sans elle. Il faut comprendre qu'elle était là lorsque plus personne n'y était, qu'elle sait ce que personne d'autre ne sait. Et toutes ces nuits blanches passées à parler de nos amours déchus, de nos erreurs mais surtout de nos aspirations futures... Nous avons parlé jusqu'à en perdre nos mots, nous avons rit à en perdre le souffle, nous avons pleuré à en perdre la cause de nos larmes. Elle me connaissait tellement, que c'est à elle que j'aurais confié mon éloge funeste, convaincue qu'elle était la personne désignée pour parler de moi, de mon passage sur cette terre, des choses que j'aurais voulu réaliser avant de mourir... Dans un coin de l'église, j'aurais acquiescé à chacun de ses mots, j'aurais ri à sa façon de décrire ma légendaire malchance. J'aurais caresser de mes ailes les larmes sur ses joues tout en l'écoutant dresser un portrait de moi des plus réaliste. Puis j'aurais pleuré à mon tour et ce même si les anges ne pleurent pas...

Nous étions en parfaite symbiose jusqu'à ce que le temps fasse son oeuvre j'imagine... Et son oeuvre fut si subtile que je ne parvins pas à recouvrir le fossé qui s'installa fallacieusement entre nous. Nos différences finirent par l'emporter sur cet amour sincère qui nous unissait pourtant. Car une véritable amitié est d'abord et avant tout basé sur l'amour et le respect. Certes, il ne s'agit du même amour que l'on porte aux hommes qui passent dans notre vie mais bien de cet amour qu'on voue aux membres de notre famille qu'ils soient de sang ou de coeur. Ma belle Krystel était ma soeur de coeur et de confidence. Nous étions différentes, si différentes... Elles si active, ne tenant jamais en place. Moi, si casanière et perdue dans mes pensées. Elle qui déteste la solitude et moi qui m'en nourris. Elle qui désirait une amitié exclusive n'aimant pas que d'autres fassent parties de ma vie. Moi, qui était heureuse de la savoir entourée par d'autres que moi... Elle qui est si intense dans ses émotions, moi qui relativise toujours tout. Deux femmes, deux antipodes. Mon don inné pour la procrastination a tôt fait de nous éloigner puisque cette amie que j'aimais tant avait visiblement besoin d'une amitié active voire quasi-quotidienne tandis que moi je crois en l'adage "une amie c'est comme les étoiles, tu ne les vois pas toujours mais elles sont toujours là"... Elle avait besoin de moi, plus que ce que j'étais capable de lui donner. J'avais besoin d'elle dans des moments précis de ma vie et pour plusieurs raisons, elle fut incapable d'y être.

Mettre fin à une si belle amitié c'est véritablement une peine d'amour... C'est réapprendre à vivre sans elle. C'est me faire violence mille fois par jour pour ne pas prendre mon cellulaire et lui texter un "salut miss, tu ne devineras jamais ce qui vient de m'arriver"... C'est ne plus avoir accès à ses confidences, à ses éclats de rire, aux larmes qui creusent des rigoles le long de ses joues. J'ai l'impression de souffrir du syndrome du membre fantôme comme ceux qui se font amputer un membre mais qui le sentent encore comme s'il était toujours là. Je sais bien que je pourrais prendre le téléphone et simplement lui dire que je regrette ma décision, lui expliquer à quel point elle me manque et que ma vie sans elle a perdue de son éclat mais je ne veux pas, je peux pas. Je dois continuer ainsi, persuadée que les amitiés changent au rythme des saisons de notre vie. Que de nouvelles personnes doivent entrer dans la danse afin de nous apprendre de nouveaux pas. L'amitié ne devrait jamais être exclusive. Je n'arrive toujours pas comprendre pourquoi je laisse ainsi partir ma meilleure amie sans tendre la main pour la retenir. Au fond de moi, je connais assurément la réponse sinon ce texte n'aurait jamais eu lieu d'être.

Je t'aime mon amie, je t'aimerai toujours. Voila pourquoi aujourd'hui je te dis vas, envoles toi. Vas vers ton destin, vas là où la vie t'appelle. Sans doute nous reverrons-nous un jour, sans comprendre, sans nous souvenir du pourquoi du comment nous en sommes un jour venu à couper les ponts.

Mel xx

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Il s'appelle Antoni...

L'amour je n'y croyais plus, enfin plus vraiment... J'y croyais pour les autres, pour ceux qui affirment en être foudroyer mais j'avais pour ma part abandonner l'idée d'explorer de nouveau ce sentiment en toute confiance. Car aimer signifie devenir vulnérable dans les bras d'un autre. Cela comporte plusieurs risques, trop de risques... L'amour implique de se laisser aller, de laisser son coeur parler au détriment de sa raison... Car aimer c'est en quelque sorte perdre nos repères afin d'en construire de nouveau. C'est découvrir de nouveaux horizons dont on ne soupçonnait pas l'existence jusqu'à présent. C'est entrer dans un monde qui nous est inconnu, c'est découvrir l'univers de l'autre sans savoir s'il nous conviendra, s'il fera bon d'y vivre. L'amour, c'est raconter notre histoire encore une fois, c'est tenter d'expliquer à l'autre les chemins empruntés jusqu'ici. C'est se dévoiler encore une fois, c'est se rendre vulnérable aux jugements, au rejet... Entamer une nouvelle relation c'est ressasser encore et encore les souvenirs qu'on veut pourtant oublier, c'est raconter nos erreurs passés en espérant que l'autre n'en soit pas offusquer. C'est recommencer encore une fois...

Aimer de nouveau signifie également analyser qui est ce nouveau personnage qui fait subitement son entrée dans les pages de notre vie. C'est apprendre encore une fois à faire confiance, à croire, à espérer. C'est lui remettre les clés de notre vérité intérieure en espérant qu'il en fasse tout autant. C'est croire en ses paroles et ce même si on ignore si elles sont mensonges ou vérités. C'est croire que ses mains ne dansent que sur notre corps, qu'il n'est pas de ceux qui dansent à plusieurs... Oh comme l'amour est risqué surtout lorsqu'il en est à ses premiers bruissements d'ailes...

Il temps pour moi de vous présenter mon nouvel amour. Cela fait quelques mois déjà mais je me devais de ressentir cet amour jusqu'à dans l'antre de mes entrailles avant de me déclarer haut et fort amoureuse. Je ne savais pas, je n'étais pas certaine... A force de mettre l'emphase sur les risques conséquents à l'amour, j'en oubliais les bienfaits... J'avais si peur de souffrir de nouveau ou même simplement d'être déçue que je m'auto-punissais en fermant ainsi mon coeur.


Certes, il est probable que je verse des litres et litres de larmes. Il est possible que je souffre à en maudire de nouveau l'amour. Mais, il est également possible que je connaisse l'extase de ces instants partagés où plus rien ne compte si ce n'est que la symbiose de deux âmes qui se fusionnent. Il est envisageable que je connaisse un pur bonheur, celui-là même qui nous emporte ailleurs, là où il est si bon d'être. Il est possible que j'apprenne de cet homme, qu'il m'aide à évoluer, à m'aimer telle que je suis. Il n'est pas impossible que je connaisse enfin le grand amour, celui qui m'accompagnera les jours de tourments lorsque plus rien n'ira... Et si c'était lui qui tiendra ma main lorsque je fermerai les yeux pour la dernière fois en murmurant: - ne crains rien, je t'attendrai... Et si à force de craindre d'être blessée je prenais en fait le risque de passer à côté de l'amour et de tout ce qu'il peut apporter?

Il se nomme Antoni. Il a les cheveux noirs d'ébène et une gueule à vous faire rougir. Sous son regard d'homme se cache celui d'un gamin qui craint les monstres de la nuit. Ses mains usées par le travail sont pourtant capable de grandes douceurs:) Mon bel adonis aime la beauté des femmes, c'est l'évidence même. De plus, il a la fougue d'un jeune adolescent découvrant les plaisirs de l'amour ce qui me fait craindre le pire... Et si son coeur était capable de loyauté mais que son corps en était incapable? Et s'il n'en tenait qu'à moi de faire refléter dans mes yeux une telle beauté qu'il en serait éblouit et que ses sourires m'appartiendraient alors jusqu'à la fin? Puisque je ne peux entamer une nouvelle relation dans le doute d'être un jour délaissée au profit d'une autre, je me lance et advienne que pourra... Ne me laissez pas un millier de message concernant la confiance et la jalousie. Admettez qu'il y a des hommes qui aime la gentes féminines plus que d'autres... Mon adonis fait parti de ce lot... Mais je crois sincèrement qu'il est capable d'aimer et que comme tout bon capitaine, il veut réellement amarrer son bateau à un port d'attache...

Il s'appelle Antoni, il est le père de deux jeunes matelots à l'aube de l'adolescence. Il est le fils d'une femme qui l'aime de tout son coeur de mère et il le lui rend en parlant d'elle avec un incommensurable respect. On m'a toujours dit qu'un homme traitera la femme de sa vie comme il traite sa mère. Dans ce cas, je n'ai rien à craindre, je serai intouchable.. Il est le frère d'une femme que je connais à peine mais qui semble être intelligente, intègre et engagée socialement. Il est le fils d'un homme qui semble encore le voir comme un petit garçon.

Voila, c'est tout ce que je sais de lui jusqu'à présent... Je connais à peine ses rêves, ses peines, ses angoisses, ses aspirations mais je connais les mots qu'il murmure le soir en s'endormant et cela me suffit amplement pour l'instant... Il s'appelle Antoni, il est mon nouvel amour, celui que j'aime d'avantage au fil des confidences et de nos éclats de rire. Il s'appelle Antoni et je suis désormais prête à prendre le risque de l'aimer car je ne peux plus risquer de passer à côté de l'amour... Qu'importe si je fais erreur, mes larmes me porteront ailleurs en temps et lieux...

Mel xx

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vendredi 8 octobre 2010

7 merveilles du monde



Un groupe de jeunes gens étudiaient en géographie les 7 merveilles du monde. .À la fin d'un cours, le professeur leur demanda de dresser une liste de ce qu'ils croient être aujourd'hui les 7 merveilles du monde. Presque tous les étudiants répondirent:


1-Les Pyramides d'Égypte
2-La grande muraille de Chine
3- Le Taj Mahal en Indes
4- Les statues de l'Île de Pâques
5- Les pyramides de Chichen Itza au Mexique
6- Le Colisée de Rome
7- L'Alhambra en Espagne

Tout en recueillant les réponses, le professeur aperçu qu'une jeune fille n'avait pas encore commencé sa réponse. Perplexe, il lui demanda gentiment si elle éprouvait des difficultés à répondre. La jeune fille lui répondit : "Oui, en effet; je ne peux vraiment pas me décider, il y en a tellement." Le professeur de lui répondit : "Dis-moi
ce que tu as trouvé, et je pourrai peut-être t'aider"


La jeune fille hésite, puis commence à écrire :

1- Voir
2- Entendre
3- Toucher
4- Sentir

Elle hésite encore un peu puis continue avec:

5- Courir

6- Rire

7- Aimer



(*Texte provenant du web mais modifié en grande partie)



Les 7 merveilles du monde ne sont pas celles érigées par l'homme... Mes merveilles à moi sont beaucoup plus belles, beaucoup plus grandioses...

Voici ma propre liste:



1- Mon aînée Megan-alexandra... Douce enfant qui semble porter en elle toute la sensibilité du monde. Qui de par ses mains de fées sait créer de si belles chose que j'en demeure ébahie. Jamais je n'oublierai l'incroyable sentiment que j'ai ressenti lorsque j'ai tenu cette petite boule d'amour dans mes bras pour la première fois. Je tenais au creux de ma main un miracle en soit. J'avais peine à croire que j'avais moi-même façonnée cette merveille qui depuis ce jour ne cesses de m'émouvoir...




2- Ma deuxième fille Krystina... Petite fille fougeuse qui tel un cheval sauvage poursuit sa route sans attache, sans remord. Elle galope librement au gré du vent, au gré de ses propres valeurs. Impossible de la retenir, de freiner son ardeur, de l'assagir... Petite femme à en devenir qui illumine ma vie de par son unicité. Rien ne l'arrêtera dans sa quête de liberté sauf peut-être l'amour qu'elle porte aux siens... Ce petit coeur d'or, cette merveille....




3-Ma cadette Talianna-Rose... Petite fleur qui a vu le jour bien avant le printemps.... Je la revois encore, si petite et si fragile... Se battant désespérément contre la fatalité, devant sa propre mort... Elle qui pourtant si minuscule à su remporter une incommensurable bataille soit celle de demeurer en vie... Mon ange, ma merveille, mon miracle en soit...




4- Les gens qui ont croisés mon chemin jusqu'à présent... De mon père à ma mère en passant par mes professeurs et mes meilleures amies, ils ont tous fait de ma vie ce qu'elle est aujourd'hui... C'est la rencontre de tous ces gens qui m'a inspiré à me dépasser, à m'amiliorer et surtout à aimer...




5-La nature que je contemple... Lorsque je contemple les nuances d'un ciel de Mai, je comprends alors à quel point le reste n'est que futilité.... Et lorsque la mer danse à mes pieds et que l'horizon semble s'étendre à l'infini je réalise à quel point je suis petite et que l'univers est grand...



6- L'amour sous toutes ces formes




7-La plume dont je me sers et qui m'est aussi indispensable que l'air que je respire



Quelle est votre liste? Quelles sont vos merveilles?

*Je viendrai compléter ce texte parce que je le trouve incomplet.

Mel xxx

Pour retourner à l'acceuil: http://www.melrose007.blogspot.com/




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vendredi 1 octobre 2010

Délia Tétreault: une sainte parmi mes ancêtres

Je suis l'arrière-arrière nièce d'une dame dont le nom est actuellement en processus de béatification à Rome. Tout comme le frère André, son coeur est conservé à proximité de son tombeau. En effet, Délia Tétreault était la soeur de mon arrière arrière grand-père. Je me plais à croire que cette sainte à en devenir et moi partageons en quelque sorte une partie du même code génétique... Que du sang pieux coule en mes veines, que son incommensurable amour pour les autres fait en quelque sorte parti de mon patrimoine familial... J'aime croire qu'il y a en moi une prédisposition génétique à la dévotion, au don de soi voire même à l'amour à son état pur. Je sais bien que mon ascendante à cette éminente sainte n'est qu'un hasard, que rien mis à part nos gènes commun ne me relit à elle, mais j'aime tout de même le fait que nous avons quelque chose en commun ne serait-ce que notre code génétique... L'amour et la grandeur d'âme n'est malheureusement pas une question de gènes, la preuve, son frère qui de par surcroît était mon arrière-arrière grand-père était un homme au coeur rongé par la méchanceté. En effet, selon la soeur de ma grand-mère, il était tout simplement le mal incarné... Quelle ironie n'est-ce pas? Comment une femme a pu mettre au monde qui de par sa grandeur d'âme changea à sa façon le monde, et un fils dépourvu de compassion humaine et dont le passage sur cette terre fut ponctué d'animosité?

Pierre Tétreault, frère de Délia était en fait le père de mon arrière-grand-mère Tétreault. Cette dernière, épousa mon arrière grand-père Savarie. D'ailleurs, la rue adjacente au camping Lac des Pins situé à St-Antoine-Abbé, (soit la rue Savarie), fut nommée ainsi par mon arrière grand-père Savarie. Le rang Savarie, sur lequel il érigea sa ferme ne tarda pas à se développer... Mon arrière-arrière grand-père Tétreault parvint tant qu'à lui à obtenir pour un prix dérisoire un lot de terre situé à l'extrémité du rang. Au dire de tous, il était un homme affable, radin, mesquin. Il était froid dépourvu de la moindre parcelle d'humanité. Donc, un hiver, mon arrière grand-père Savarie, qui pour sa part était un homme apprécié de tous, embarqua femme et enfants dans la carriole et se dirigea vers le village lorsqu'il croisa la carriole de son beau-père soit mon arrière-arrière grand-père Tétreault. Les chemins étaient alors impraticables car une tempête de neige sévissait sur le village. Tous savaient que le rang Savarie, surtout en hiver, n'était pas très large et que par conséquent une seule carriole ne pouvait passer. Le bonhomme Tétreault, insensible aux mauvaises conditions climatiques, força ses chevaux à accélérer la cadence... Lorsqu'il arriva à la hauteur de la carriole transportant sa fille et ses petits-enfants, il ne diminua pas la cadence bien au contraire... Il affubla un coup de fouet à ses chevaux, obligeant mon arrière grand-père à trouver refuge dans le fossé... Évidement, la carriole s'embourba dans la neige et il fallu presque deux heures au pauvre homme pour se sortir de là ...

Cela relative grandement les choses... La possibilité que la -sainteté- se transmettre de génération en génération de par le bagage génétique se dément lorsque je songe que le propre frère de Délia était un homme luciférien.... J'imagine que vous n'avez jamais entendu parler de Délia avant ce jour... Et pour cause, elle est quelque peu méconnue si ce n'est que par ceux qui la louangent et lui vouent une admiration sans borne... En fait, Délia Tétreault fonda la congrégation des soeurs missionnaires de l'immaculée conception qui s'étend dans 13 pays et qui comptent plus de 600 religieuses de 18 nationalités. Ces dernières sont engagées dans l'éducation, le développement sociales et l'accueil des immigrants. Elle est la précurseur des femmes sans frontière, elle a eu le courage de m'être ses idées en oeuvre et de se rendre directement dans les pays en développement afin d'ériger de nouvelles installations et former les recrues. Oh comme j'aimerais qu'elle inspire ma vie de par son exemple !!!

Bien que je sois flattée voire honorée de par l'indélébile lien qui me lie à elle, j'ai parfaitement conscience que la comparaison demeure très très subtile et que je ne chercherais à m'attribuer autant de mérite si on ascendant était un célèbre et pervers tueur en série... Ce billet aurait été fort différent... J'aurais alors proclamer haut et fort que la haine et la folie meurtrière ne sont assurément pas un facteur de génétique...

Mel xxx

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jeudi 2 septembre 2010

Montée de lait


Seule dans mon impuissance, je m'interroge devant certaines incongruités. Rien de dramatique, de simple détail qui éveillent en moins un sentiment d'injustice voire même de révolte face à certaines réalités. Bien que vous le sachiez probablement déjà, j'exerce le métier de préposée aux bénéficiaires ou pour mes lecteurs européens, le métier d'aide infirmière et pour ceux qui lisent ce billet depuis la Suisse, je suis veilleuse... Ceci dit, ici dans mon Québec natal, nous vivons depuis quelques jours collés à nos ventilateur tant la chaleur nous est accablante. Hier, tandis que la majorité des gens dormaient paisiblement, j'étais au travail... J'étais dans une chambre à rafraîchir une dame qui sous l'emprise de l'humidité excessive transpirait à en avoir des malaises. Durant ma tournée, pratiquement tous les bénéficiaires nageaient dans leur sueur et la moiteur de leur peau était perceptible et ce malgré l'épaisseur de mes gants. La sueur perlait à grosse goutte sur mon front, l'air me semblait inexistante ... Une fois terminée, je me dirigea aussitôt au poste de garde afin de me rafraîchir à l'air climatisé, espérant que cela remédierait aux subites nausées qui m'incommodaient. C'est alors que je m'offusqua devant le fait que des gens âgés souffrent de chaleur excessive tandis que la haute direction ainsi que les employés administratifs travaillent tranquillement à leur bureau sans ressentir moindrement les effets insupportables reliés à la chaleur. Comprenez bien que je ne dénigre aucunement leur travail et que je ne remets en doute l'ardeur de leur tâche. Je dis simplement qu'ils courent pas partout comme des poules sans têtes, ne donnent pas des bains dans une pièce frôlant une température comparable à celle d'un spa. Ils ne se battent pas avec un chandail devenu trop petit pour la résidente ou un pantalon qui refuse de glisser sous la moiteur. Ils n'utilisent pas de matériaux qui exige force et minutie. Ils ne se penchent pas mille fois à la seconde pour attacher des souliers, mettre des pantoufles, ramasser le matériels souillés par terre et cela en étant le plus rapide possible compte tenu le laps de temps accordé. Ils ne poussent des chaises roulantes, n'aident des personnes corpulente à se lever. Logiquement, plus on bouge et plus on a chaud... Qui sont les employés qui bougent le plus en santé??? Ceux qui travaillent sans air climatisé.... Et les malades? Comment se fait-il qu'il ait mal à dormir tant la chaleur les incommode? Qu'ils en perdent même l'appétit... Durant les périodes de grandes chaleurs, les décès se succèdent tandis que la haute direction et les employés de bureau travaillent paisiblement au frais... Je trouve simplement qu'il n'y a pas d'équilibre et de justice...

Aujourd'hui, tandis que mes grandes filles revenaient du secondaire (lycée) et que ma plus vieille avaient les collés au fond et le visage visiblement lustré par la moiteur, je me surpris à me révolter de nouveau. L'école possède l'air climatisée certes mais dans la cafétéria et dans les bureaux administratifs... Pourquoi nos jeunes doivent-ils être confinés en grand nombre dans de petits locaux sans bénéficier de ce privilège? Comment leur demander de demeurer concentrés pour une longue période tandis que l'air ambiant est des plus insupportable? Que dire de ma benjamine qui revient le soir les cheveux imbibés de sueurs et les vêtements qui lui collent désagréablement à la peau? La chaleur accroît la fatigue et le manque de concentration voila pourquoi le personnel de soutien et la haute direction ne peuvent se permettent de travailler sous le poids de la chaleur...

Comment traitons-nous nos aînés et notre relève? Et nos enseignants à qui nous demandons douceur, patience et compétence... Et les préposées et infirmière qui n'ont à peine qu'une minute pour souffler tant elles coursent contre la montre... Et si par mégarde une erreur humaine surviendrait en ces jours où le commun des mortels devant sont climatiseur à peine à endurer sa propre peau, nous ne pourrions certainement pas dire:- je suis désolée, épuisée par la chaleur, j'ai manqué de concentration-"... Et si par malheur, un enseignant perdait patience, un procès s'en suivrait sous peu... Les jours de chaleurs excessives, j'ai peine à garder mon sang froid et à ne pas perdre patience lorsque mes filles cahotent autour de moi... Je ne survivrais jamais dans une pièce exergue entourée d'incontrôlables adolescents ....

A défaut de travailler dans de décentes conditions, je lève mon chapeau à tous ceux qui comme moi offre de par leur métier des services essentiels à notre société et ce à la sueur de leur front....

Mel xx
ocean-rose17@hotmail.com

mardi 3 août 2010

L'euphorie de vivre

Me voila de retour après une longue absence bien involontaire croyez-moi. Ces derniers mois filèrent si rapidement que j'en perdis la notion du temps. Les évènements s'enchaînèrent à une telle vitesse que j'arrivai à peine à ne pas perdre pied. Tout débuta par une série de malheurs consécutifs, agrémentés d'une séparation et d' histoires personnelles concernant le père de mes filles qui par ricochet chamboula notre quotidien... Je me retrouva donc bien malgré moi capitaine d'une barque qui semblait fissurer de partout, menaçant de couler à tout instant. Moi si petite devant le néant, devant tous ces problèmes. Puis, tel un arc-en-ciel surplombant un ciel en pleurs, la grisaille fit place à l'espoir. Mon chemin devenu si cahoteux fut soudainement pavé de petits bonheurs. Ce fut comme si la chance elle-même me tenait par la main, comme si la béatitude m'ouvrait les portes de la plénitude. Tout débuta par un voyage féerique à travers les Maritimes Canadienne et ce aux frais d'un grand ami si ce n'est le meilleur qu'on puisse espérer avoir. Quel exécutoire pour mes filles et moi ! Quel spectacle que firent les baleines en submergeant de l'eau dans toute leur immensité, accompagnant leur chorégraphie d'un indescriptible soufflement. Puis, des milliers de kilomètres plus loin quelle rencontre que fut celle d'un orignal à l'orée du bois. Quel extase que la mer dansant sous mes pieds, quelle merveilleuse mélodie que le rire de mes filles résonant sur les galets. Ce n'est peu dire que de qualifier cette escapade d'exceptionnelle :)

Je me sentis renaître devant tant de magnanimité. La vie m'assaillait soudainement de petits et grands bonheurs. Quelque peu superticieuse. je tremble à la seule pensée que d'étaler ainsi ma joie ne me porte malheur et que la roue infernale des malchances ne se déclenchent encore. Il faut comprendre que chaque fois que j'expose mon bonheur et que je me proclame heureuse, il y a la vie qui me tape sur l'épaule en me disant:-- attention parle pas trop vite regarde là-bas l'orage s'en vient, tiens-toi bien parce qu'il y a de fortes possibilités que ça se transforme en Tsunami"... C'est pourquoi, au fil du temps je commença à me méfier du bonheur comme si un malheur se cachait inévitablement derrière... Je croise les doigts et je prie tous les saints du ciel pour que ce bonheur qui égaie mes jours et apaise mes nuits demeure éternellement à mes côtés.

Le paroxysme de cet état de grâce dans laquelle je fus dernièrement plongée fut assurément ma rencontre avec mon amoureux. Ce fut un véritable face à face avec le destin, une succession de coïncidences qui nous menèrent un à l'autre... Ce nouveau périple qu'est cette relation naissante demande plus que quelques mots écrits à la dérive, voila pourquoi j'extrapolerai d'avantage dans mon prochain billet :)

mercredi 12 mai 2010

L'amour d'une mère


Ces dernières semaines se sont déroulées sous le thème de la guérison. En arrêt de travail depuis près d'un mois, j'ai dû prendre mon mal en patience afin de donner à mon corps le temps de guérir lentement . Persuadée que rien n'arrive pour rien, je compris au fil des jours que la vie me donnait de par la force des choses le temps nécessaire pour tenter de guérir ma famille qui souffrait depuis trop longtemps. Les tensions entre mes filles et moi étaient à son paroxysme, au point tel que nous nous isolions les unes des autres. Plus aucune marge d'erreur n'était permise, notre intolérance mutuelle ne nous accordait plus aucun pardon. Une trêve s'imposait, notre équilibre familiale aussi précaire soit-elle en dépendait. Bien qu'armée des meilleures intentions du monde, les premières semaines passèrent pourtant sans que je ne puisse faire aucune tentative de réconciliation tant la douleur due à mon entorse dorsale me rendait irritable. Je parvins tout de même à désamorcée un peu la situation, du moins c'est ce que je croyais jusqu'au soir où mon aînée me fit une demande qui me brisa le coeur. Ressentant le besoin voire même la nécessité de s'éloigner de moi, elle manifesta le désir d'aller passer une semaine chez ses grands-parents paternelles. Je la laissa partir en me jurant que je ferais tout en mon pouvoir afin que plus jamais elle ne ressente un tel besoin. Je me devais de traverser le pont qui nous séparait, j'irais la rejoindre à la nage s'il le fallait.

C'est étrange lorsque j'y pense car si mon histoire d'amour avec mon aînée débuta avant même sa naissance, le véritable coup de foudre est tant qu'à lui ressent. J'ai aimé cette petite fille avant même que le test acheté en pharmacie ne me confirme ce que je devais déjà car je savais qu'elle grandissait en moi avant même qu'elle ne soit scientifiquement perceptible. J'avais à peine seize... J'imaginais alors que l'instant où je tiendrais enfin mon trésor dans mes bras représenterait le jour le plus grandiose de ma brève existence. J'étais persuadée que tout comme dans les films, je me sentirais portée par un état de grâce suprême allant jusqu'à entendre un musique divine tandis qu'on me déposerait l'enfant chéri dans les bras. Le jour de sa naissance se déroula relativement facilement quoique je n'étais pas préparée à une douleur aussi intense... Lorsque je fus finalement délivrée du fruit de mes entrailles et qu'on l'a déposa contre mon sein, je fus étonnée de ne pas me sentir instantanément maman. Contrairement à ce que je croyais, je me sentais exactement la même. Le grand livre de la maternité ne s'était pas ouvert devant moi, je ne possédais pas ce savoir absolu, aucun instrument céleste n'avaient résonné dans cette chambre stérile. Certes, je regardais ma douce petite fille avec fierté et amour non dissimulé sans me sentir divinement mère pour autant. Les premiers mois de sa vie furent pavés de pleurs reliés à d'insupportables coliques ce qui me porta au comble de l'impuissance. J'aimais mon enfant sans tout fois ressentir ce miracle maternelle que j'espérais tant. J'ai toujours cru que je ressentais cette peur viscéral de ne pas m'attacher jusqu'à la folie à cet être puisque c'était trop beau pour moi, que la vie finirait par me la reprendre d'une façon où d'une autre tout comme elle m'avait précédemment prit tout ce qui m'était précieux. Peu après mes dix-neuf ans, j'étais mère de deux fillettes. Leur père et moi étions au centre d'une histoire d'amour des plus tumultueuse voire même malsaine. Un amalgame de violence verbale et de jalousie excessive prédominait sur les moments d'accalmie.

Je fus si absorbée par les problèmes du quotidien que j'oubliai à quel point j'étais bénie d'avoir trois filles aussi exceptionnelles. Le jour où je devins mère mono parentale, j'eus tant de mal à assimiler ce fardeau de responsabilités qui incombait désormais qu'à moi seule que j'oubliai encore plus à quel point j'étais privilégiée d'être la mère de trois merveilleux miracles. Ce n'est que dernièrement dans l'antre de la tempête que je compris, que j'entendis cette musique tant espérée. Je ressentis alors l'instinct maternel m'appeler si fort que j'en perdis l'ouïe. Cependant, le fossé que j'avais moi-même crée menaçait de s'effondrer à tout instant.

Lorsque ma grande fille manifesta le désir de s'éloigner de moi, je compris alors que je me devais de me rapprocher d'elle. Je réalisa à quel point je l'aimais et que pour rien au monde je ne désirais devenir une source de malheur pour elle. C'est alors que l'amour que je lui portais depuis si longtemps me frappa de plein fouet. Comme je l'aimais ! C'est en analysant minutieusement mon comportement, mes réactions, mon écoute et ma façon d'interagir avec elle que je compris que je ne lui apportais pas ce dont elle avait besoin en ce moment précis de sa vie. Je me devais d'adoucir le timbre de ma voix afin de masquer toute forme de reproche, je me devais de nuancer mes propos afin qu'ils s'harmonisent avec ce dont elle avait besoin d'entendre. Je me devais d'être là pour elle, de m'intéresser à ce qui l'anime, de m'immiscer subtilement dans son monde.

J'ai littéralement eu un coup de foudre pour cette adolescente qui hier encore était la cause des cheveux bancs que je tente maladroitement de cammoufler. Je suis heureuse lorsqu'elle est tout près de moi, lorsqu'elle me raconte joies, lorsqu'elle m'appelle afin de me demander conseil et lorsqu'elle raccroche en disant: " bye maman, je t'aime", je sais que nous sommes sur la bonne voie...

Je t'aime ma grande fille xxx




dimanche 4 avril 2010

Ici c'est la cacophonie la plus complète! J'écrivais justement sur facebook cette semaine, qu' il y a certains jours où j'aurais envie de dire: "mon Dieu, peu importe ton nom aides-moi car tout cela est trop pour moi. J'aurais besoin d'une assistante-gérante pour m'aider un peu à gérer tout cela". Mon baluchon est si lourd à porter que je parvins à peine à avancer. L'échine courbée, le teint défait et le coeur au bord du précipice, je continue bien malgré moi à porter le poids de ma famille sur mes frêles épaules. Est-ce vraiment trop pour moi où est-ce simplement que je ne suis pas à la hauteur. Je ne peux que rire en songeant qu'il y a quelques années je proclamais haut et fort que je ferais mieux qu'une telle, que je serais meilleure que elle ou elle. J'étais alors convaincue que je saurais inculquée à mes filles les valeurs que je jugeais fondamentales, que je saurais tisser un noyau familial extrêmement serré, que je serais le ciment qui fusionnerait le tout. Certes, mes illusions et mon complexe de supériorité ne tardèrent pas à se dissiper lorsque la réalité me rattrapa de plein fouet. Je n'ai pas de souvenir concret relatif à ce moment précis où je compris que les choses ne seraient pas aussi faciles que je le croyais mais j'imagine aisément que cela se produisit au moment même où je me retrouva à la barre de ce bateau qu'est le mien. Comment ais-je pu croire un jour que je saurais être meilleur que les autres alors que je ne parviens pas à exceller au meilleur de moi-même... Impossible de passer sous silence mon incapacité à gérer convenablement tout ce qui est relatif à mon rôle de mère mono parentale. Il a tellement de frustration dans l'air que même que même les oiseaux qui pi cossent sur le terrain semblent frustrés...

Je me suis blessées au travail il y a près de trois semaines et afin voir positivement les choses, je tente maladroitement de me convaincre que ce n'est sans doute pas arrivé sans raison... Et si ma blessure était en fait une bénédiction divine visant à me permettre de prendre soin des miens et de reprendre en main les rênes familiales. Mon désir absolu est de parvenir à rétablir un climat harmonieux auprès de celles pour qui j'ai mis ma vie en veilleuse et ce peu de temps après mon seizième anniversaire. Je dois prioritairement poser resistance à ce climat de guerre qui semble vouloir s'installer entre nous. Je dois mettre un peu d'amour dans la balance...

mercredi 24 mars 2010

Vivre dans la nuit

Réveillée à l'aurore, je suis demeurée au lit regardant silencieusement mon amour dormir. Doucement, il s'est réveillé à son tour se tirant du lit d'un pas feutré ne voulant visiblement pas perturber mon sommeil. Émue par sa délicatesse, j'ai murmuré que je l'aimais avant de reposer ma tête sur l'oreiller. Il venait à peine de quitter la maison que je décida de me lever . J'ai depuis un certain temps une perpétuelle angoisse qui me ronge le coeur et c'est ce matin que j'allais prendre les choses en main ! Je suis une insomniaque de nature, j'adore la nuit! C'est en fait un des plus gros problème de ma vie! Ma dépendance à ces doux moments nocturnes sont la source même de cette culpabilité qui m'étouffe. Depuis toujours, la nuit m'interpelle, son silence m'inspire, sa tranquillité m'enivre à un point tel que je pourrais m'endormir qu'au petit matin soit en même temps qu'elle. Même à l'adolescence, je ne trouvais sommeil qu'après de nombreuses heures à contempler la plénitude du reflet de la lune à travers le givre de ma fenêtre. Si j'ai peine à me résoudre à fermer les lumière sous mes yeux, j'ai encore plus de difficulté à me lever le jour venu. En d'autres mots, je ne suis pas couchage et je suis encore moins réveillable! Plus je me couche tard et plus je me réveille tard et plus je me réveille tard plus je me couche tard! Un infernal cercle vicieux qui handicape grandement ma vie de tous les jours. Les journées où j'ai tant dormi que le soleil est reparti se coucher avant même que je n'ai pu le saluer, équivalent probablement à la durée d'une maîtrise universitaire et c'est peu dire... Puisque synchroniser mon horloge interne avec le reste du monde est en soit le combat de ma vie, je réussis sans cesse à me reprendre en main, du moins pour de courtes période. Il faut comprendre que je travail sur appel et j'ai également un poste de remplacement de deux nuits semaines. Le travail de nuit ne fait qu'accentuer les risques de rechute, enclenchant à chaque fois le cercle vicieux dont je tente de briser.

J'ignore pourquoi mais les seules fois ou je parviens à me coucher tôt et me lever à l'aube c'est lorsque mon amour vient dormir chez moi. Puisque je ne le vois pas souvent, je remplace donc aisément ma dépendance nocturne par la chaleur de ses bras. Voila pourquoi je me suis réveillée à l'aube ce matin... En pleine forme et pleine de bonnes intentions, je décida de faire de ce jour quelque chose de constructif :) C'est alors
que Talianna-Rose, ma cadette me rappela brusquement que la bonne humeur n'était pas nécessairement contagieuse... Réveillée depuis à peine quelques minutes, elle était d'humeur massacrante et effectuait sa routine matinale avec une désespérante lenteur. Respire maman, me suis-je dit... Je décida d'aller la porter à l'école et de me rendre directement au garage afin de faire réparer la courroie qui retient l'extase, tache que je remets depuis près de trois semaines mais voila que cinq minutes avant de partir Miss princesse me piqua une de ses crises de nerfs!!! La cause? Elle n'aimait pas le pantalon qu'elle avait pourtant elle-même choisit! Respire maman, respire !!! Que cela ne tienne, j'ai tout mis sans dessus dessous afin de lui trouver un autre pantalon et hop le tour fut jouer!


Un peu plus tard, à la suite d'une longue conversation téléphonique avec ma marraine, nous décidâmes d'aller chercher mon aînée à la polyvalente afin d'aller dîner avec elle. Évidement, elle vint nous rejoindre avec son copain. L'amour rend les gens inséparables, parait-il... Lors de notre retour du restaurant, tandis qu'elle marchait vers les porte de l'école, j'ai crié:-"je t'aime Meg! Maman est fière de toi Meg... JE T'AIME MA FILLE!!!". Inutile de préciser que son copain riait et que moi je jubilais, depuis le temps que je voulais lui faire le coup :) Elle marchait rapidement comme pour fuir mes -je t'aime- ou le regard des autres élèves, je ne sais trop ...

A peine la journée fut-elle entamée que j'en avais déjà fait plus que durant les trois dernières semaines... Si l'amour donne des ailes, s'il rend mon adolescente complètement ga-ga, il me permet de me surpasser et de voir enfin le soleil au bout de mes longues nuits d'insomnie :)

dimanche 21 mars 2010

L'imparfaite


Il y des jours où je me sens sereine tant dans mon coeur que dans ma tête mais il y a certains jours comme aujourd'hui où je me sens complètement à côté de la plaque. Je sais bien que rien n'est parfait ici bas et encore moins moi mais j'aimerais tout de même atteindre une certaine équilibre. J'aimerais savoir dire les bons mots au bons moments, faire ce que je dois faire de la façon dont je dois le faire. J'aimerais que ma tête écoute toujours ce que lui dicte mon coeur et que mon coeur n'écoute jamais ce que lui dicte ma tête. Quelle utopie que de rêver d'un monde où tout coulerait doucement, gentiment sans jamais la moindre vague à l'horizon. Mais comment peut-on apprécier le calme lorsqu'on n'a jamais connu le cahot ? Je crois que pour apprécier la richesse, il faut avoir connu la pauvreté. Si la vie est parsemée de malheur peut-être est-ce pour qu'on puisse apprécier à sa juste valeur nos petits moments de bonheur quotidien.

Il y a des jours où je me sens une super maman, où rien ne semble venir à bout de mon bon vouloir mais certains jours comme aujourd'hui je me sens vraiment ordinaire dans le meilleur rôle de ma vie. J'ai parfois l'impression de chausser des souliers beaucoup trop grand pour moi qui me font trébucher à chacun de mes pas. Il m'arrive d'être à ce point démotiver que j'omets de faire des choses pourtant essentielles. A force de toujours me répéter: "ah je vais le faire plus tard!", il est souvent trop tard pour que je puisse le faire. Je me dis alors que je me reprendrai le lendemain mais c'est parfois plusieurs demains plus tard que je finis par m'acquitter de ce ma tâche. J'ai parfaitement conscience qu'avec des enfants la procrastination n'est pas de mise mais c'est parfois plus fort que moi...


Je m'efforce d'être chaque jour une meilleure personne mais je n'y arrive pas toujours. Il m'arrive de me décevoir moi-même, de crouler sous le poids de la culpabilité. Comment atteindre cette plénitude tant recherchée? Peut-être tout simplement en m'y prenant un jour à la fois et en me pardonnant d'être imparfaite.

mardi 9 mars 2010

L'art d'être parent

Ce matin en revenant d'une nuit de travail des plus mouvementée je fus témoin d'une scène de vie qui me chagrina fortement. Je suivais de près un autobus scolaire lorsque celui-ci s'immobilisa devant un duplex gris quelque peu usé par le temps et le manque d'entretien. Sur le bord de la route, se trouvait une mère qui semblait plus qu'exacerbée par le refus évident de sa fillette d'embarquer dans le bus. La petite âgée d'environ neuf ans tourna violemment le dos à l'autobus en gesticulant les bras en signe de son obstination. La mère la tourna vers la rue puis la poussa brusquement vers le bus. L'enfant se jeta immédiatement sur le sol obligeant sa mère a faire de nombreuses courbettes tentant en vain de relever sa progéniture. Devant son incapacité à se faire obéir, la mère fit signe au conducteur de poursuivre sa route ce que ce dernier ne fit pas. Visiblement en colère, la mère traîna son enfant sur quelques mètres en la tirant par le manteau mais la fillette se débattait à un point tel que cela devint impossible pour la mère de faire un pas de plus. Au moment où elle se pencha pour saisir son enfant plus fermement, la petite lui envoya une série de coup au visage. C'est à ce moment précis que le chauffeur probablement découragé par la scène décolla lentement. Je resta là quelques secondes à regarder la mère et l'enfant se battre. Plus la mère usait de force et plus sa fille répliquait férocement. La mère hurlait tandis que l'enfant pleurait et criait.

Lorsque je décolla à mon tour, la mère parvint de peine et misère à faire monter les quelques marches du balcon à son enfant, ouvra la porte et expulsa la petite violemment à l'intérieur. Je demeura abasourdie par ce que je venais de voir, quelque peu triste pour la mère et l'enfant persuadée que la petite passerait un très mauvais quart d'heure... De l'endroit où j'étais et avec le peu d'information que je possédais je me demanda si c'était l'enfant où la mère qui avait un sérieux problème... Était-ce une petite fille ayant de grave trouble de personnalité à caractère incroyablement violent ou était-ce une pauvre petite fille victime de je ne sais trop quoi qui refusait d'aller à l'école pour qui sait éviter les moqueries voire même l'intimidation? Quant à la mère, était-elle une mère tyrannique, violente et névrosée ou était-elle tout simplement à bout de souffle et compétente dans de telle circonstance? Vue de l'extérieur sans le moindre recul les choses peuvent paraître ce qu'elles ne sont pas.

J'ai repris la route le coeur gros me demandant ce que serait le reste de la journée pour ces deux inconnus, songeant que chacune des maisons qui bordaient le chemin renfermaient l'histoire de ses habitants et leur secrets dont nous ignorons la moindre parcelle...

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