J'avais à peine six printemps à mon actif lorsque je me fis ravir mon enfance devenant ainsi une petite fleur brisée et combien fragile. Six années aussi courtes que mouvementées où j'ai appris à survivre avant même de savoir écrire. Si je n'éprouve aucun chagrin envers l'adulte que je suis devenue, il m'arrive néanmoins d'éprouver un léger serrement de coeur en songeant à l'enfant que je fus. Je ne suis pas à plaindre car j'avais de par ma naissance la force et les aptitudes pour vaincre les pires tempêtes. Ce n'est qu'une histoire parmi tant d'autres, un ode au courage des miens et à l'amour que je voue à la vie, à ma vie. Je compte sur ma plume pour me libérer du prochain chapitre. Rares sont les souvenirs dont je voudrais me départir mais j'enfermais celui-ci aux oubliettes sans la moindre amertume, sans le moindre chagrin. J'ai tourné la page il y a fort longtemps mais puisque je me souviens de chaque phrase, de chaque odeur, de chaque couleur. Je me rappellerai une dernière fois cette pathétique histoire afin de vous la raconter.
Cet été-là, nous déménageâmes dans un appartement plus spacieux situé dans un nouveau quartier. Coco fit de ma chambre un doux refuge enfantin où je ne me lassais pas d'être. Quel bonheur ce fut de ne plus avoir à partager mon espace avec mon jeune frère! Deux ans s'était écoulé depuis que le Tsunami avait dévasté ma famille et la construction de notre nouvelle vie allait bon train. Annie qui avait à présent dix-sept ans travaillais comme danseuses nues à temps plein- c'est d'ailleurs ce qu'elle fera jusqu'à trente ans--, Coco livrait le journal La Presse et j'allais tant qu'à moi faire mon entrée en première année. Plusieurs nouveaux personnages gravitaient autour de nous colorant de par leur excentricité mon monde d'enfant. Puisque Coco devait s'absenter au milieu de la nuit afin d'aller chercher Annie au bar puis distribuer ses journaux, il cru faire une pierre deux coups en offrant à un de ses amis de demeurer à la maison. Dès le début, ce dernier encombrait mon espace de par son omniprésence mais je tenta d'y faire abstraction du moins un certain temps... Je me souviendrai toujours de cette nuit où pour la première fois de ma vie l'associa la noirceur au danger. Tandis que l'aube se préparait à recouvrir le ciel de ses couleurs, je fus brusquement réveillé par une troublante impression de suffocation. Prisonnière sous cette insupportable masse corporelle, j'étouffais parvenant à peine à respirer. Je pris quelques secondes pour comprendre que je ne rêvais pas et que la cause de mon engourdissement était directement lié à notre pensionnaire. Malgré la nébulosité de ma chambre, je reconnu sa respiration et son insoutenable odeur. Son visage enfouit entre ma joue et mon cou, il déchira de sa forte barbe ma frêle peau de satin. L'âcre odeur de son souffle me répugna. Son effluve, un écoeurant mélange de transpiration et de friture me dégoûta à un point que les mots ne peuvent pas décrirent. Mon impuissance me liant les mains et les pieds, je fixa le plafond traumatisée et apeurée. Lorsque je me retrouva enfin seule dans mon lit, l'incrédulité me fit pleurer jusqu'au petit matin où je tarda à me lever tant j'avais le corps courbaturé. Je me rendis à l'école comme une automate, à peine consciente des pas que je fis. J'étais dans une autre réalité, dans un autre monde. Je portais désormais un poids beaucoup trop lourd pour mes frêles épaules. Cette journée-là, jamais je ne l'oublierai. Véritable loque humaine, les cheveux ébouriffés, les vêtements froissés et le coeur en miettes, je tenta de faire comme si tout allait bien mais je ne fesais que repasser continuellement les évènements de la veille espérant comprendre ce qui s'était passé. Je me souviens parfaitement du professeur, de sa voix qui résonnait au loin sans m'atteindre, de cette impression d'être là mais d'être ailleurs. Au moment de se mettre en rang pour le retour à la maison, je régurgita sur Julien, mon compagnon de classe. Je ne pouvais plus m'arrêter. Plus je vomissais et plus j'huilais. J'avais si honte tant pour la nuit précédente que pour ce mélange contenant ma hargne et mon dégoût qui recouvrait Julien et le sol de la classe. Quelle tristesse lorsque j'y songe!
Il erra dans mes nuits comme la charogne rode autour de la mort. Il guettait mon sommeil tandis que moi je fuyais désespérément cet instant fatidique où je devrais m'endormir. Le jour était devenu mon protecteur, mon allié, mon ultime répit. Il traqua mon enfance faisant de moi sa proie. Parfois, il me réveillait me sommant de le suivre au salon où en compagnie de son ami Jean, il me tenait éveillée afin que j'écoute avec eux un film pornographique. Le gros Jean étau un hideux personnage. Souffrant d'obésité morbide et de malpropreté chronique, il me répugnait autant que mon bourreau nocturne. Lorsque je m'endormais sur ces films dont je ne comprenais rien et qui me traumatisaient, les deux pervers me réveillaient alors sans considération. Je me souviens avec précision de ce soir où Jenny, une de nos anciennes voisines plus âgée que moi de quelques années, vint dormir à la maison. Le jour même nous avions rendus visite à ses parents et j'avais supplié Jenny de venir à la maison. J'étais aux anges! Le soir venu, l'objet de mon dégoût ne dérogea pas de ses habitudes et vint me réveillé. Je me leva péniblement tant mon corps était lourd de cette fatigue accumulée au fil des nuits puis le suivis docilement jusqu'au salon où je vis Jenny et le gros Jean. J'avais si honte! Le film porno à peine entamé, ils m'envoyèrent me recoucher gardant Jenny avec eux. Le lendemain matin à mon réveil, Jenny n'était plus à la maison. Comment était-elle retournée chez elle? Que lui avaient-ils fait, ces questions m'obsèdent encore aujourd'hui... J'ai si longtemps espéré la revoir ne serait-ce que pour lui demander pardon de ne pas avoir su prévenir cela, de l'avoir invité bien malgré moi dans mon cauchemar.
Vivant un véritable régression sur le plan académique, je ne savais plus compter au-delà de dix. A six ans, j'étais au bord de la dépression. J'étais physiquement et émotionellement épuisée. N'en pouvant tout simplement plus, je m'arma de courage afin de dire à Coco que j'étais incroyablement fatiguée dû au fait que son ami me réveillait la nuit, m'empêchant systématiquement de dormir. Il me répondit alors que c'était impossible parce qu'il était l'homme le plus niait et sans malice qu'il avait rencontré. Je ne reparla jamais de cela. Cet interminable cauchemar dura près de deux ans. Depuis un certain temps Coco nous réveillait la nuit nous installant mon frère et moi sur les sièges arrières de notre voiture où nous poursuivîmes paisiblement notre sommeil tandis qu'il allait chercher Annie et distribuer ses journaux. Il disait que l'aide de notre gardien nocturne lui était indispensable mais je crois avec le recul qu'il n'avait plus confiance en son ami. Une nuit tandis que nous roulions sur un rang de campagne, nous eûmes un terrible accident. La voiture dérapa et capota dans le fossé où elle fit plusieurs tonneaux avant d'arrêter sa course en équilibre sur le côté. Sous l'impact, je fus expulsée par la fenêtre puis atterris plusieurs mètres plus loin.
-- Mais où est Mélanie, demandait Coco visiblement paniqué .
-- Où est Jean-Marc, cria Annie.
-- Je m'en criss de Jean-Marc, y pourrait bien crever, c'est Mélanie qu'il faut trouver, répondit sèchement Coco.
J'étais fatiguée, si fatiguée... J'avais tant prié pour que cesse mon cauchemar que je cru être exaucée cette nuit-là. Peu m'importait de mourir, je ne désirais plus me battre. Coco me retrouva dans le champs à peine consciente, le corps recouvert de sang et le cou visiblement coupé par le verre de la fenêtre. Coco me prit dans ses bras en m'ordonnant de rester éveillée. Il se planta dans le milieu du rang où par je ne sais quel miracle une voiture passa quelques minutes plus tard. L'homme manifestement troublé par la vision de mon corps à peine vivant, ôta son manteau dont il me couvrit. Il promit d'aller alerter les secours puis de revenir avec des couvertures. Pendant ce temps, Coco me supplia de me battre, de ne pas partir avec les anges qui je crois m'attendaient déjà. Il me parla sans arrêt me sommant de garder les yeux ouverts. J'étais si fatiguée, je voulais simplement m'endormir pour reprendre toutes ces heures de sommeil qui me furent impunément volées. Les secours me demandèrent si j'avais mal quelque part, je fus incapable de répondre tant j'étais lasse. J'entendis les policiers demander si tout le monde était présent et Coco de répondre qu'il manquait une connaissance qui était parti en direction du boisé et qu'il pouvait bien y rester. Je pria alors pour qu'un de nous deux meurt. Peu m'importait qui de lui ou de moi la mort choisirait pourvu que tout cesse enfin. Ma marraine vint nous rejoindre à l'hôpital et me parla à son tour afin que je ne ferme pas doucement les yeux. J'étais attirée par le sommeil, un doux et profond refuge qui tentait désespérément de m'attirer dans ses filet. Je suis persuadée que j'ai failli mourir cette nuit-là. Ce n'était pas un état comateux c'était bien au-delà de cela. Je ferma doucement les yeux quelques secondes, sentant une indescriptible force m'interpeller au même moment où ma marraine me secoua tendrement en me suppliant de rester avec elle. J'ignore pourquoi mais je décida de l'écouter et de demeurer parmi les miens. Je suis fermement convaincue qu'il m'aurait suffit de fermer les yeux pour ne plus jamais revenir. A ma sortie de l'hôpital, Jean-Marc avait disparu, Coco m'expliqua alors qu'il était déménagé et que jamais plus il ne reviendrait. La vie m'avait choisie :)
Cet été-là, nous déménageâmes dans un appartement plus spacieux situé dans un nouveau quartier. Coco fit de ma chambre un doux refuge enfantin où je ne me lassais pas d'être. Quel bonheur ce fut de ne plus avoir à partager mon espace avec mon jeune frère! Deux ans s'était écoulé depuis que le Tsunami avait dévasté ma famille et la construction de notre nouvelle vie allait bon train. Annie qui avait à présent dix-sept ans travaillais comme danseuses nues à temps plein- c'est d'ailleurs ce qu'elle fera jusqu'à trente ans--, Coco livrait le journal La Presse et j'allais tant qu'à moi faire mon entrée en première année. Plusieurs nouveaux personnages gravitaient autour de nous colorant de par leur excentricité mon monde d'enfant. Puisque Coco devait s'absenter au milieu de la nuit afin d'aller chercher Annie au bar puis distribuer ses journaux, il cru faire une pierre deux coups en offrant à un de ses amis de demeurer à la maison. Dès le début, ce dernier encombrait mon espace de par son omniprésence mais je tenta d'y faire abstraction du moins un certain temps... Je me souviendrai toujours de cette nuit où pour la première fois de ma vie l'associa la noirceur au danger. Tandis que l'aube se préparait à recouvrir le ciel de ses couleurs, je fus brusquement réveillé par une troublante impression de suffocation. Prisonnière sous cette insupportable masse corporelle, j'étouffais parvenant à peine à respirer. Je pris quelques secondes pour comprendre que je ne rêvais pas et que la cause de mon engourdissement était directement lié à notre pensionnaire. Malgré la nébulosité de ma chambre, je reconnu sa respiration et son insoutenable odeur. Son visage enfouit entre ma joue et mon cou, il déchira de sa forte barbe ma frêle peau de satin. L'âcre odeur de son souffle me répugna. Son effluve, un écoeurant mélange de transpiration et de friture me dégoûta à un point que les mots ne peuvent pas décrirent. Mon impuissance me liant les mains et les pieds, je fixa le plafond traumatisée et apeurée. Lorsque je me retrouva enfin seule dans mon lit, l'incrédulité me fit pleurer jusqu'au petit matin où je tarda à me lever tant j'avais le corps courbaturé. Je me rendis à l'école comme une automate, à peine consciente des pas que je fis. J'étais dans une autre réalité, dans un autre monde. Je portais désormais un poids beaucoup trop lourd pour mes frêles épaules. Cette journée-là, jamais je ne l'oublierai. Véritable loque humaine, les cheveux ébouriffés, les vêtements froissés et le coeur en miettes, je tenta de faire comme si tout allait bien mais je ne fesais que repasser continuellement les évènements de la veille espérant comprendre ce qui s'était passé. Je me souviens parfaitement du professeur, de sa voix qui résonnait au loin sans m'atteindre, de cette impression d'être là mais d'être ailleurs. Au moment de se mettre en rang pour le retour à la maison, je régurgita sur Julien, mon compagnon de classe. Je ne pouvais plus m'arrêter. Plus je vomissais et plus j'huilais. J'avais si honte tant pour la nuit précédente que pour ce mélange contenant ma hargne et mon dégoût qui recouvrait Julien et le sol de la classe. Quelle tristesse lorsque j'y songe!
Il erra dans mes nuits comme la charogne rode autour de la mort. Il guettait mon sommeil tandis que moi je fuyais désespérément cet instant fatidique où je devrais m'endormir. Le jour était devenu mon protecteur, mon allié, mon ultime répit. Il traqua mon enfance faisant de moi sa proie. Parfois, il me réveillait me sommant de le suivre au salon où en compagnie de son ami Jean, il me tenait éveillée afin que j'écoute avec eux un film pornographique. Le gros Jean étau un hideux personnage. Souffrant d'obésité morbide et de malpropreté chronique, il me répugnait autant que mon bourreau nocturne. Lorsque je m'endormais sur ces films dont je ne comprenais rien et qui me traumatisaient, les deux pervers me réveillaient alors sans considération. Je me souviens avec précision de ce soir où Jenny, une de nos anciennes voisines plus âgée que moi de quelques années, vint dormir à la maison. Le jour même nous avions rendus visite à ses parents et j'avais supplié Jenny de venir à la maison. J'étais aux anges! Le soir venu, l'objet de mon dégoût ne dérogea pas de ses habitudes et vint me réveillé. Je me leva péniblement tant mon corps était lourd de cette fatigue accumulée au fil des nuits puis le suivis docilement jusqu'au salon où je vis Jenny et le gros Jean. J'avais si honte! Le film porno à peine entamé, ils m'envoyèrent me recoucher gardant Jenny avec eux. Le lendemain matin à mon réveil, Jenny n'était plus à la maison. Comment était-elle retournée chez elle? Que lui avaient-ils fait, ces questions m'obsèdent encore aujourd'hui... J'ai si longtemps espéré la revoir ne serait-ce que pour lui demander pardon de ne pas avoir su prévenir cela, de l'avoir invité bien malgré moi dans mon cauchemar.
Vivant un véritable régression sur le plan académique, je ne savais plus compter au-delà de dix. A six ans, j'étais au bord de la dépression. J'étais physiquement et émotionellement épuisée. N'en pouvant tout simplement plus, je m'arma de courage afin de dire à Coco que j'étais incroyablement fatiguée dû au fait que son ami me réveillait la nuit, m'empêchant systématiquement de dormir. Il me répondit alors que c'était impossible parce qu'il était l'homme le plus niait et sans malice qu'il avait rencontré. Je ne reparla jamais de cela. Cet interminable cauchemar dura près de deux ans. Depuis un certain temps Coco nous réveillait la nuit nous installant mon frère et moi sur les sièges arrières de notre voiture où nous poursuivîmes paisiblement notre sommeil tandis qu'il allait chercher Annie et distribuer ses journaux. Il disait que l'aide de notre gardien nocturne lui était indispensable mais je crois avec le recul qu'il n'avait plus confiance en son ami. Une nuit tandis que nous roulions sur un rang de campagne, nous eûmes un terrible accident. La voiture dérapa et capota dans le fossé où elle fit plusieurs tonneaux avant d'arrêter sa course en équilibre sur le côté. Sous l'impact, je fus expulsée par la fenêtre puis atterris plusieurs mètres plus loin.
-- Mais où est Mélanie, demandait Coco visiblement paniqué .
-- Où est Jean-Marc, cria Annie.
-- Je m'en criss de Jean-Marc, y pourrait bien crever, c'est Mélanie qu'il faut trouver, répondit sèchement Coco.
J'étais fatiguée, si fatiguée... J'avais tant prié pour que cesse mon cauchemar que je cru être exaucée cette nuit-là. Peu m'importait de mourir, je ne désirais plus me battre. Coco me retrouva dans le champs à peine consciente, le corps recouvert de sang et le cou visiblement coupé par le verre de la fenêtre. Coco me prit dans ses bras en m'ordonnant de rester éveillée. Il se planta dans le milieu du rang où par je ne sais quel miracle une voiture passa quelques minutes plus tard. L'homme manifestement troublé par la vision de mon corps à peine vivant, ôta son manteau dont il me couvrit. Il promit d'aller alerter les secours puis de revenir avec des couvertures. Pendant ce temps, Coco me supplia de me battre, de ne pas partir avec les anges qui je crois m'attendaient déjà. Il me parla sans arrêt me sommant de garder les yeux ouverts. J'étais si fatiguée, je voulais simplement m'endormir pour reprendre toutes ces heures de sommeil qui me furent impunément volées. Les secours me demandèrent si j'avais mal quelque part, je fus incapable de répondre tant j'étais lasse. J'entendis les policiers demander si tout le monde était présent et Coco de répondre qu'il manquait une connaissance qui était parti en direction du boisé et qu'il pouvait bien y rester. Je pria alors pour qu'un de nous deux meurt. Peu m'importait qui de lui ou de moi la mort choisirait pourvu que tout cesse enfin. Ma marraine vint nous rejoindre à l'hôpital et me parla à son tour afin que je ne ferme pas doucement les yeux. J'étais attirée par le sommeil, un doux et profond refuge qui tentait désespérément de m'attirer dans ses filet. Je suis persuadée que j'ai failli mourir cette nuit-là. Ce n'était pas un état comateux c'était bien au-delà de cela. Je ferma doucement les yeux quelques secondes, sentant une indescriptible force m'interpeller au même moment où ma marraine me secoua tendrement en me suppliant de rester avec elle. J'ignore pourquoi mais je décida de l'écouter et de demeurer parmi les miens. Je suis fermement convaincue qu'il m'aurait suffit de fermer les yeux pour ne plus jamais revenir. A ma sortie de l'hôpital, Jean-Marc avait disparu, Coco m'expliqua alors qu'il était déménagé et que jamais plus il ne reviendrait. La vie m'avait choisie :)
Mel xx
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